Sa compagnie n’est plus reconnue par le Registrar of Companies
Il nage en pleine incompréhension depuis jeudi. Le conseiller du PMSD, Zaed Nanhuck à la municipalité de Beau-Bassin/Rose-Hill a vu le nom de sa compagnie être biffé du Registrar of Companies. La raison ? Il ne le sait pas encore. Dans ses explications à Sunday Times, Zaed Nanhuck, remet en question le mode de fonctionnement de cet organisme.
«Je me suis rendu au Registrar pour déposer mon annual return et à ma grande surprise on m’apprend que ma compagnie a été enlevée du système sans pour autant me dire la raison de cette décision », dit Zaed Nanhuck. Ce dernier concède qu’il aurait dû s’acquitter d’une somme de Rs 500 au plus tard le 15 janvier 2017 mais il ne l’a pas fait ce qui sous la loi implique une amende de 50% du prix de la licence. «Cela signifie que j’avais une somme de Rs 750 à payer en tout mais maintenant ma compagnie a été struck out sans aucun préavis », dit-il. Zaed Nanhuck raconte que les officiers lui ont dit que deux lettres lui ont été envoyées auparavant mais le principal concerné affirme n’avoir rien reçu d’eux. «C’est de la mauvaise foi ! Maintenant pour faire revivre ma compagnie je vais devoir payer une grosse somme de Rs 20 000 approximativement », poursuit-il. Le conseiller dit n’est cependant ne pas être le seul concerné, « il y a également plusieurs autres personnes qui sont victimes d’une telle pratique », affirme-t-il avant de s’interroger sur le mode de fonctionnement de cet organisme. « Comment peut-on strike out une compagnie au pied levé sans que le propriétaire en soit avisé ? Ils disent qu’ils ont envoyé des lettres, je demande à les voir ! ».
Au Registrar of Companies on affirme ne pas pouvoir communiquer des détails sur des compagnies à la presse. Mais en ce qui concerne le processus pour faire revivre une compagnie, ils sont motus et bouche cousue. Nous étions toujours en attente d’une réponse à l’heure où nous mettions sous presse.
