Vivek Pursun nie avoir incriminé Xavier Duval malgré une offre de Rs 5 millions

Vivek Pursun met les points sur les i. À aucun moment n’a-t-il incriminé Xavier Duval dans le ‘further statement’ qu’il a consigné au CCID lundi, nous dit-il. Et ce en dépit des pressions qu’il aurait subi pour changer de version. Il pousse le bouchon plus loin en révélant qu’une offre de Rs 5 millions lui aurait été faite pour dédouaner Showkutally Soodhun en faisant croire qu’il s’agissait d’un complot ourdi par le leader de l’opposition pour nuire à l’ancien VPM.

“Un ami m’a appelé lundi pour me dire de le rencontrer à Jumbo. Une fois sur place, il m’a présenté à deux hommes qui m’ont demandé de monter dans leur voiture afin que nous puissions discuter. Ne soupçonnant rien d’anormal, je l’ai fait. Ils m’ont alors conduit à Caro Lalianne, à Vacoas. C’est là qu’ils ont évoqué l’affaire Soodhun en me demandant de changer ma version à la police en échange d’une forte somme d’argent”, confie Vivek Pursun. “Mone senti moi séquestré et mone pensé ki mo la vie en danger”, ajoute-t-il. Selon ses dires, ses interlocuteurs l’ont ensuite conduit aux Casernes centrales pour qu’il fasse une déposition contre Xavier Duval. “Ils sont restés dehors. J’en ai donc profité pour réitérer ce que j’avais déjà dit dans mon statement initial tout en soulignant que Xavier Duval m’avait encouragé de dire la vérité. Je ne l’ai jamais incriminé”, martèle-t-il.
En apprenant plus tard que Vivek Pursun n’aurait pas suivi leurs instructions, les émissaires auraient tenté de le persuader pour qu’il retourne aux Casernes centrales, hier. “Zotte dire moi kuma mo fer sa déposition là, la police pou arrête Xavier Duval. Zotte ti pe envi fer pareil kuma ti fer dans case Yerrigadoo. Mais mone résisté”, allègue-t-il en précisant ne pas connaître l’identité de ces émissaires mais qu’il est toutefois en mesure de les identifier.
Vivek Pursun soutient même avoir des preuves pour soutenir ses dires. “Zotte ine donne moi ene papier kot zotte ine écrire seki mo bizin dire à la police”, poursuit notre interlocuteur. Il promet d’ailleurs de le rendre public très prochainement.