Visite surprise de Trump en Irak, sa première en zone de conflit

Donald Trump s’est rendu mercredi en Irak pour une visite surprise de quelques heures à la rencontre de soldats américains, et a profité de ce premier déplacement en zone de conflit depuis son élection il y a deux ans pour justifier sa décision de retirer les troupes américaines de Syrie.

“Les États-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde. C’est injuste quand le fardeau est entièrement sur nous”, a-t-il déclaré sur la base aérienne d’Al-Assad, à environ 160 kilomètres à l’ouest de Bagdad, où il a atterri à 19H16 locales (16H16 GMT) en compagnie notamment de son épouse Melania.

Le président et la Première dame s’étaient “envolés pour l’Irak tard le soir de Noël pour rendre visite à nos troupes et à nos commandants militaires afin de les remercier pour leur engagement, leur succès et leur sacrifice, et pour leur souhaiter Joyeux Noël”, a tweeté Sarah Sanders, porte-parole de la Maison Blanche, également du déplacement.

Donald Trump devait initialement rencontrer le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi, “mais une divergence de points de vue quant à l’organisation de la rencontre a conduit à la remplacer par une conversation téléphonique”, au cours de laquelle les deux hommes ont notamment évoqué le dossier syrien, selon un communiqué du gouvernement irakien.

Selon Sarah Sanders, pour des raisons de sécurité les autorités irakiennes n’ont été prévenues que deux heures avant l’heure programmée par les Américains pour la rencontre. Or M. Mahdi était trop loin pour y participer.