C’est avec une certaine angoisse que ReshmaIdoo, âgée de 38 ans, nous ouvre la porte de sa modeste demeure à St. Hubert. Après le décès tragique de son mari suite à un accident de la route en 2015, Reshma, une vendeuse de légumes, est seule à subvenir aux besoins de ses 3 filles, Vidisha, 20 ans, Ritika, 14 ans et Ashi, 3 ans. Ces dernières pleurent encore la disparition de leur père. « Comment je vais faire pour élever mes trois enfants ? », cette question taraude toujours l’esprit de Reshma.
La famille vit dans une maisonnette faite de bois et de feuilles de tôle. Elle comprend une chambre à coucher dans laquelle s’entassent la mère et ses enfants, un salon, et un petit abri couvert de feuilles de tôle leur sert de cuisine. À ses tribulations quotidiennes, une autre angoisse assaille Reshma durant la saison cyclonique. La famille a connu les affres des intempéries, surtout après les récentes fortes pluies. Le toit coule comme une passoire. « Quand il pleut abondamment, l’eau qui dévale de la montagne inonde ma maison », indique Reshma.
Reshmanous relate son triste destin. Elle nous évoque les difficultés qu’a connuessa petite famille, en essayant toujours de surmonter l’immense tristesse de la disparition du père. La famille Idoo a appris à faire face à un quotidien difficile, à force de privations et de sacrifices. Leurs vies ont absolument basculé après le décès du mari de Reshma. « Mon salaire est loin de suffire. Je dois faire beaucoup de sacrifices pour mes enfants. Très souvent, j’ai des problèmes à gérer mon ménage et de m’acquitter des factures », relate-t-elle tristement.
La vie est un combat de tous les jours pour elle. Avec un revenu moyen de Rs9 900 par mois, elle peine à nourrir convenablement ses trois filles. Malgré tout, elle fait de son mieux pour que ses deux filles, Ritika et Ashi, aient une bonne éducation. Vidisha, l’aînée,peine à trouver du travail.
Une ardoise de plus de Rs 100 000 pour cette famille
Pour couronner le tout, Reshma nous explique qu’elle se retrouve aujourd’hui en instance de médiation d’une dette de Rs 110 000 que son mari a laissée après son décès.
« J’ai fait une demande pour une aide sociale, qui a été rejetée. Les officiers de la Sécurité sociale nous ont fait comprendre que malheureusement, on ne peut pas obtenir une maison car ma pension n’est pas suffisante », explique Reshma.
Reshma lance donc un appel de détresse au public. Elle compte beaucoup sur la générosité des Mauriciens. Vous pouvez l’aider en lui faisant don d’argent, de nourriture, de matériels scolaires, de vêtements. Prendre contact avec Reshma sur le 5945-4601.
