[VIDÉO] Négligence médicale alléguée : Une ” mèche implantée lors d’une opération lui rend la vie infernale

Abdool Raman Allybocus, 65 ans, fait le va-et-vient à l’hôpital Dr. Jeetoo, depuis bientôt un an, après avoir été blessé à la hanche. Les médecins l’ont fait subir opération sur opération dans le but d’arrêter l’écoulement de pus de la plaie post-opératoire mais sans succès…

La fille d’Abdool Raman Allybocus, Zainab, dans la trentaine, nous explique que le 3 novembre 2019, son père avait glissé et s’était blessé à la hanche. Après un examen aux rayons X à l’hôpital Dr. Jeetoo, il avait été décelé que le patient a eu les os de la hanche cassés. De ce fait, il a dû subir une opération pour l’implant d’une prothèse.

Après cette opération, Abdool Raman Allybocus est resté hospitalisé pendant deux mois car la plaie suivant l’opération ne s’était pas cicatrisée. Ce n’est qu’en janvier 2020 qu’il a pu regagner son domicile. Mais malgré cela, la plaie du sexagénaire suppurait quand même, avec écoulement de pus.

Ses proches ont par la suite eu recours à un médecin du privé, qui lui avait prescrit des antibiotiques. Mais après avoir pris ces médicaments, la plaie continuait de suppurer.

En plein confinement, il a fallu le ramener à l’hôpital Dr. Jeetoo. Mais il n’y avait pas de médecins spécialistes pour pouvoir l’examiner. Abdool Raman Allybocus a dû attendre la levée du confinement pour être soigné par des spécialistes.

Ces derniers devaient décider de l’admettre encore une fois pour une autre opération. Selon sa fille Zainab, les spécialistes avaient fait comprendre que la prothèse devait être enlevée. « Les médecins avaient expliqué que la prothèse était intrusive dans sa vessie. Il a fallu l’opérer une deuxième fois pour retirer la prothèse », nous fait-elle comprendre.

Mais, encore une fois, après la deuxième opération, soit aux alentours du mois de juin, la plaie post-opératoire ne s’est pas cicatrisée une fois de plus. Après un mois, le sexagénaire  a subi une troisième opération pour faire un « lavage ».

Cette fois-ci, deux semaines après cette opération, le médecin traitant a fait comprendre au patient et à sa famille que l’opération a causé « un trou », qu’il fallait coudre afin d’arrêter la suppuration. Abdool Raman Allybocus a pu regagner son domicile ce mercredi 7 octobre. Mais une fois encore, la plaie ne finit pas de suppurer.

Le sexagénaire continue de souffrir et tout ceci a chamboulé la vie des Allybocus. La plaie répand en effet une mauvaise odeur dans toute la maison, et pour les membres de la famille Allybocus, c’est insupportable de voir leur père souffrir ainsi.

Le vendredi 9 octobre, malgré que la famille soit quasiment à court d’argent, Abdool Raman Allybocus a été transporté dans une clinique privée par ses proches. « Le médecin de la clinique nous a expliqué que c’était une « mèche » que les médecins de l’hôpital avait implanté durant une des leurs interventions qui provoque cet écoulement de pus », nous explique Zainab. L’épouse d’Abdool, âgée de 58 ans et ses deux enfants n’ont pas les moyens de le faire traiter dans une clinique. La famille décide actuellement de la marche à suivre.

 

N.N