La maison d’un couple de handicapés a été la proie des flammes dans la nuit du vendredi au samedi 3 juin. Habitant à la rue Ragoo Pawar à Beau-Bassin, Ruben, 63 ans et Resmee Parsooramen, 69 ans, souffrent de la poliomyélite, une maladie pouvant causer la paralysie, et se retrouvent sans un toit. En dépit de cette perte, le couple reste soudé dans l’adversité.
Le couple Parsooramen est très croyant. Dans la nuit du vendredi 2 juin Ruben a allumé une bougie pour prier. Pris par le sommeil, Ruben a oublié d’éteindre la bougie, ce qui a provoqué l’incendie de sa maison en béton et en tôle, en pleine nuit. L’odeur de fumée l’a réveillé. La première chose qu’il s’est empressé de faire, c’est d’aller réveiller sa femme et de se mettre à l’abri.
Les voisins leur sont venus en aide et les sapeurs-pompiers ont été mandés sur les lieux. Toutefois, aucun bien n’a pu être sauvé. Toutes leurs affaires personnelles et leurs appareils électroménagers ont été endommagés par le feu. Le couple Parsooramen s’est réfugié chez un de leurs fils. « Jamais on n’aurait imaginé être dans une telle situation », relate Ruben.
Tous les efforts et les sacrifices consentis pour construire et aménager leur maison sont maintenant réduits à néant. Aujourd’hui, Ruben espère pouvoir compter sur une aide pour la reconstruire. « Des matériaux et de la main d’œuvre, c’est tout ce que nous demandons pour pouvoir vivre comme avant », explique-t-il. « Quoiqu’il arrive, moi et Resmee resteront soudés. »
Les voisins sont eux aussi consternés. La nuit fatidique, tout le voisinage est sorti pour leur venir en aide. Quelques maisons à proximité ont été rognées par le feu, mais aucun dégât grave à déplorer.
Les deux poliomyélitiques toujours dans l’incertitude
Ruben et Resmee se sont rencontrés au siège de la Physically Handicapped Welfare Association, qui accueille depuis plusieurs d’années des personnes en situation de handicap. D’ailleurs, nos interlocuteurs se sont mariés au centre des handicapés à Rose-Hill.
La secrétaire de l’association, Brinda Chinnien explique que l’association essaie de venir en aide au couple Parsooramen qui est parmi les plus anciens membres.
Du côté du ministère du Logement et des Terres, des officiers ont effectué une descente des lieux durant la semaine pour un constat. Pour l’heure, le couple est toujours dans l’incertitude ne sachant quand et comment leur maison sera reconstruite.
- Si vous voulez leur venir en aide, veuillez contacter la Physically Handicapped Welfare Association sur le 464 4545.
