https://youtu.be/rvt7GK-DEII
Des habitants de Plaine-des-Papayes, plus précisément ceux de la rue SSR, sont très remontés contre l’état de cette rue. Des multiples démarches ont été effectuées, en vain, et ces habitants ne savent plus à quelle porte frapper, car même un appel au Premier ministre est resté lettre morte.
L’actuel président d’une ‘masjid’ de cette rue est aussi un habitant de Plaine-des-Papayes. Il nous explique qu’à deux reprises, trois ans de cela, lors des réunions durant le Ramadan, lui-même et un ancien président de ‘masjid’ en question avaient parlé avec le Premier ministre, Pravind Jugnauth, pour l’informer des inconvénients auxquels font face les habitants de la rue SSR, en raison de son état.
Après avoir mis le Premier ministre au courant, les autorités avaient commencé un suivi et peu avant les élections de 2019, des entrepreneurs de travaux s’étaient pointés. L’asphalte a été raclé et c’était un chemin de terre qui était resté. Mais depuis, les choses sont restées au point mort.
Après le confinement, en voyant que les choses ne changeaient pas, les habitants décident de se tourner vers une radio privée. Un petit sursaut, le travail reprend… mais une fois de plus, les choses devaient rester au point mort. « Banla ine fer ene ti mouvement, après sa, tout ine reste parey », nous fait comprendre le président de la ‘masjid’.
Ce dernier tient à préciser que vers la même période, quand les autorités avaient commencé les travaux dans la rue SSR, il y a une autre rue, connue simplement comme ‘chemin coopérative’, qui se trouve à deux pas de la maison de la ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille. Or, selon les dires de notre interlocuteur, le chemin a été rénové en deux jours seulement, « premier zour graté, deuxieme zour coaltaré ! »
« Mais comment expliquez-vous cela, alors que la rue SSR est aussi fréquenté par beaucoup de personnes ? Il y a deux mosquées dans cette rue », nous lance-t-il. Qui plus est, les mosquées demeurent en mauvais état, vu que « On n’arrive même pas à peindre ou à faire des nettoyages comme il se doit », nous explique-t-il.
« Deux ans qu’un contracteur n’arrive pas à asphalter une rue ? Qu’est-ce qu’il a fait pendant tout ce temps ? », se demande-t-il.
N.N
