Anusha et Dylen, les parents de Pourvanah Naidoo, ne savent plus à quelle porte frapper pour que leur fille reçoive un fauteuil roulant. En effet, la petite Pourvanah âgée de 5 ans, affectueusement appelée Yannah, a des handicaps depuis sa naissance et ne peut se mettre debout.
Yannah, a en effet une fente palatine – une malformation à la bouche, une main mal formée et les deux pieds en travers. Ses pédiatres ont confié à Anusha que le développement de Yannah doit être observé pour savoir de la marche à suivre dans son traitement. Yannah n’a ainsi jamais pu être scolarisée en raison de sa santé fragile. Elle a subi deux opérations aux pieds à l’hôpital Victoria à Candos. La première quand elle avait 2 ans et la deuxième tout récemment à 4 ans. Puis elle a subi une biopsie il y a deux mois. Ses médecins l’ont confirmé : Yannah ne pourra marcher.
Coup dur pour les parents qui cependant refusent de baisser les bras. Anusha fait ainsi une demande à la sécurité sociale de Rose Hill pour que sa fillette puisse avoir un fauteuil roulant car elle pèse 34 kg. De plus, la mère doit emmener Yannah à ses rendez-vous pour ses séances de physiothérapie chaque trois jours en la transportant par autobus, ce qui s’avère très difficile. Les officiers de la sécurité sociale ont par la suite fait comprendre à Anusha que cette procédure peut durer entre 8 mois à 2 ans ! « C’est aberrant qu’un enfant autrement capable de 5 ans doit attendre jusqu’à deux ans pour recevoir un fauteuil roulant qui est primordial pour ses déplacements. Il est grand temps maintenant pour que Yannah soit scolarisée dans une école spécialisée qui accueille les autrement capables mais sans ce fauteuil ce sera presque impossible car ma fille ne peut se mettre debout et pèse 34 kg, » déplore Anusha.
Nos sollicitations pour une réaction de la part de la sécurité sociale de Rose Hill sont restées toutefois vaines. Quoi qu’il en soit, c’est inacceptable qu’une telle démarche dure aussi longtemps, surtout dans un cas qui est logiquement jugé urgent et primordial pour faciliter le déplacement d’un enfant autrement capable.
