Dans une lettre adressée au Permanent Secretary du ministère du Travail, un Renumeration Analyst de la NRB, a avancé 22 points où il soutient être victime de harcèlements des mains de ses chefs hierarchiques depuis le 7 janvier 2019.
Le lundi 7 janvier 2019 à 15h 00, une Senior Renumeration Analyst l’a appelé dans son bureau pour lui reprocher certaines lacunes, mais lui fait savoir que dans l’ensemble que sa performance en tant que Senior Analyst officer était satisfaisante. Toutefois, lorsqu’elle a rempli le formulaire du Performance Management System (PMS), la Senior Renumeration Analyst s’est contredite estimant la performance du Renumeration Analyst n’étaint pas satisfaisante.
L’officier à son tour, demande à sa supérieure de lui remettre ses manquements en écrit. Le Head Renumeration Analyst l’informe que l’officier refusait de signer le formulaire de PMS.
Le mardi 8 janvier 2019, vers 10 h 30, la Senior Renumeration Analyst s’est de nouveau présentée à son bureau pour poursuivre l’évaluation du Mid-term appraisal. L’officier a encore une fois demandé à la Senior Renumeration Analyst de lui soumettre ses lacunes en écrit avant qu’il signe.
À ce moment précis, il a commencé à se sentir mal et affirme qu’il n’était plus dans son état d’esprit. Il s’est alors adressé personnellement au Chairman du NRB pour l’informer qu’il avait l’intention de faire enregistrer un cas de harcèlement et de discrimination sexuelle contre le Senior Renumeration Analyst et la Head Renumeration Analyst.
Au cours d’une ladite réunion, en présence du Vice-Chairman, le Chairman, a appelé les deux supérieures du plaignant dans son bureau pour écouter leurs versions des faits. Pressée de questions par le chairman la Senior Renumeration Analyst a admis que les autres officiers avaient également des manquements mais qu’elle était satisfaite de leur performance.
Le Chairman a alors interrogé la Senior Renumeration Analyst, sur la performance générale de l’officier en question. L’officier a été une fois de plus interloqué par la réponse de sa supérieure lorsque celle-ci a déclaré que sa performance était satisfaisante et qu’il s’était amélioré. Le Chairman a demandé à la Senior Remuneration Analyst sur quoi elle se basait pour évaluer les officiers, elle n’a pu donner de réponse.
À cet effet, le vice-chairman lui a demandé si elle avait suivi les règles générales pour la conduite de l’exercice de PMS mais là encore, elle n’a pu répondre à la question.
Le vice-président a alors demandé le résultat de le dernier ‘performance improvement plan’ de l’officier. Mais elle devait déclarer « mo pane gagne letemp guet sa et mo pou extend li ».
Le chairman a alors réclamé des explications sur comment elle a pu comparer le travail d’un officier supérieur à celui des nouvelles recrues. Encore une fois, elle n’a pu répondre.
Depuis cette réunion, l’officier soutient qu’il est constamment harcelé et intimidé en plusieurs occasions par son chef hiérarchique.
Face à cette situation, l’officier dit ne pouvoir endurer les humiliations de ses supérieures et que cela l’affectait tant mentalement que dans sa vie conjugale. Il dit avoir des pensées suicidaires au quotidien et que les lacunes mentionnées par ses supérieures est juste une ruse pour lui refuser son ‘yearly increment’.
