Un inspecteur de police dans de beaux draps !

À Roche-Bois

Mais que lui est-il passé par la tête ?, s’interroge toujours Myrtille (prénom fictif), une femme de 55 ans. Elle fait référence à un inspecteur de police qui aurait fait des attouchements sur sa personne alors même qu’il était à l’intérieur de sa maison pour un soi-disant constat.Cette habitante de Roche-Bois n’en revient toujours pas. Ce qui s’est passé vendredi dans sa modeste demeure est inconcevable. Myrtille nous raconte qu’elle a été humiliée depuis cette expérience traumatisante. Elle est très populaire dans la localité. C’est une dame sans histoire qui a de bonnes relations avec tout le voisinage.

Les faits remontent au vendredi 20 avril. En revenant de ses courses, Myrtille croise l’inspecteur de police en route, qui était une connaissance de son défunt mari. Elle lui fait la remarque que ses fondations n’ont pas tenu suite aux récentes averses, et que le crépissage a été mal fait.

L’inspecteur de police lui demande s’il peut entrer pour y jeter un oeil. Connaissant l’inspecteur de longue date, elle n’hésite pas à le laisser entrer dans sa maison, lui montrant au passage comment la pluie a affecté les parois de sa maison.

Une fois dans l’escalier, l’inspecteur de police demande à Myrtille si elle est malade. Cette dernière, intriguée par cette question, répondra par la négative. « Letemps mo pe koz ar li, line demand moi si mo ena tension fort. Mone dir li non ! », nous raconte-t-elle.

Cependant l’inspecteur de police ne s’arrêtera pas là. Il commence à faire des attouchements sur cette grand-mère de 9 petits-enfants. « Line vire moi ek line trap mo lamain. Li dir moi geter kuma to lamain enfler, to ena tension. Mone dir li non, ki ou pe fer misier, mais li pane ecout moi. » 

Son calvaire est loin d’être terminé. Cernée de toutes parts par l’inspecteur, Myrtille raconte qu’elle n’avait aucune échappatoire. L’inspecteur lui touchera aussi les parties intimes, lui lançant au passage, « Ala enn bon lokasion ! » Humiliée et gênée par cette situation, Myrtille le repousse violemment. Déconcerté, le policier descendra l’escalier sans dire un mot.

Des excuses pour ne pas ébruiter l’affaire  

Myrtille est sortie de son mutisme peu après l’incident. Elle est allée tout raconter au poste de police de Roche-Bois, où travaille aussi l’inspecteur indélicat. « Depi hier telephone la pe sonner. [ _ ] de l’ONG Group Zenfan Roche-Bois, nek pe sonner pe demande excuses pou inspecteur la, mais ki sa banne maniere la, mone fer li confiance akoz mo lakaz pe couler, ek emplis li ti bon kamarad ar mo defunt mari, get ki li fer. Grand merci, mo grand garcon ti pe dormi a koté sa ler la, sinon li ti pou inn fini viole moi », nous dit-elle avec consternation.

Des excuses ne pourront pas gommer ce que cet inspecteur a fait. Myrtille e a été examinée par le médecin de la police. L’habitante de Roche-Bois, toujours sous le coup de l’incompréhension, dit ne pas comprendre comment il a pu faire une telle chose. « Kuma li kapav ine ena enn pensee kumsa ? Aster ar komier dimoune kapav line fer sa ? Mo enn grand mere moi, mo ena 9 ti zenfant, li pas juste », dit-elle. L’affaire est prise très au sérieux au niveau de la police, selon nos recoupements, et une enquête est actuellement en cours.