Trois crimes atroces en l’espace de deux semaines

En l’espace de deux semaines, avec le meurtre du taximan Farook Chummun, trois personnes ont connu une fin atroce. Le point commun entre ces crimes : toutes les victimes ont été égorgées. Les motifs des assassins diffèrent toutefois.

Tout d’abord, le crime qui avait défrayé la chronique ces derniers jours : le meurtre de sang-froid du petit Ritesh Gobin, âgé de 11 ans, qui avait été égorgé le samedi 20 octobre par l’ami de son père. Sachin Teeree, qui avait pour habitude de prendre un verre avec le père de la victime, a déclaré à la police, « Mo ti alé pou touyé ». Il a affirmé avoir agi par vengeance car Ritesh avait déjà agressé son fils à l’école.
Une version que la mère de Ritesh rejette. Elle fait ressortir que « Sachin ti ena mové lespri lor mo tifi ». La petite sœur de 9 ans a été entendue par les limiers de la MCIT le jeudi 3 novembre et a participé à une reconstitution des faits sur les lieux du crime à Gros-Cailloux.

Un autre crime qui a été moins commenté par le public est celui de Kamlesh Kumar, un ouvrier indien de 38 ans. Marc Adelaïde Tranquille, un habitant de Pointe-aux-Sables de 33 ans, a été arrêté par les éléments de la MCIT pour ce meurtre. L’ouvrier indien était employé de l’usine Samlo Steel. Son corps calciné a été retrouvé le lundi 29 octobre dans un terrain en friche. La victime était portée manquante depuis le samedi 27 octobre et portait une entaille au cou et au ventre. En toute vraisemblance, il a lui aussi été égorgé avant d’être immolé.

La police soupçonne qu’un crime passionnel serait à l’origine de ce meurtre car il semblerait que l’ouvrier indien entretenait une liaison avec l’épouse du suspect. Des échantillons de sang ont été prélevés de la fourgonnette du suspect et il a fini par passer aux aveux.