- Le manque de communication de la mairie de Port-Louis vivement décrié
L’attente semble interminable pour les habitants de la route des Pamplemousses, au quartier dit Paul Taureau à Port-Louis. Ils fustigent les sous-contractants retenus par la municipalité de Port-Louis pour leur lourdeur dans les travaux d’aménagement d’un pont dans cet endroit.
Cela fait en effet plus de six mois que les travaux ont débuté après avoir adressé plusieurs requêtes à la municipalité.
Les résidents soutiennent qu’à chaque grosse pluie, sans compter les temps cycloniques, ce pont est débordé et risque de céder à tout instant sous un glissement de terrain.
Devant la lenteur des travaux, les habitants ont essayé d’alerter l’administration municipale, mais la communication semble être le souci cadet de la mairie.
Raj, un habitant de la localité allègue que les sous-contractants retenus par la municipalité de Port-Louis « pli cass poz ki travay ». Selon lui, ces derniers « travay ler contan. Zot fer la pli et le botan ».
« Depi six mois, narnié pane bouzé. D’ailleurs, durant deux mois, les travaux ont été stoppés », déplore ce quinquagénaire. Ce dernier dit aussi avoir contacté la municipalité mais que le budget pour la reconstruction du pont était épuisé et qu’il fallait patienter.
La construction d’une passerelle piétonnière parallèle au pont le long de la rue Mandarin pour que les habitants puissent rejoindre la route de Pamplemousses est aussi sujet à diverses critiques. Les habitants soutiennent qu’il faut escalader un chemin rocheux pour rejoindre la passerelle, ce qui incommoderait les dames et les personnes âgées particulièrement. « Nous souhaitons aussi que les travaux se terminent au plus vite car certaines personnes sont en train de venir déverser leurs ordures et les carcasses d’animaux dans le canal, ce qui occasionnerait des soucis de santé aux habitants qui résident à proximité de ce lieu », plaident les habitants.
Ces derniers avancent que c’est l’ancien Lord-maire Oomar Kholigan qui avait initié ce projet de reconstruction mais depuis que Daniel Laurent a pris les rênes, les travaux piétinent.
