Soodhun aurait-il facilité le recrutement de son fils ?

Relations privilégiées

« Line quitte dans gouvernema parski banne la ti pé donne li promotion. Zotte ti pou dire akoz to papa ministre ki tone gagne sa. Akoz sa line alle fer consultant international », a répondu Showkutally Soodhun à une question de la presse durant la semaine. Doit-on le croire quand il dit que son fils, Umeir Soodhun, a quitté son poste au Board of Investment (BOI) à cause d’une prétendue promotion ? D’autant que l’on sait que le vice-Premier ministre avait lui-même affirmé, dans un passé pas trop lointain, que c’est grâce à Xavier Duval, alors ministre des Finances, que sa progéniture avait bénéficié d’un emploi au sein de cet organisme.

Et si la raison était tout autre ? Showkutally Soodhun a soutenu à plusieurs reprises que son fils travaille pour le compte du gouvernement saoudien et qu’il est basé à Dubaï. Le no 4 du gouvernement aurait-il usé de son influence et de sa position pour faciliter le recrutement de son fils Umeir comme consultant, avec toutes les conditions intéressantes qui y sont attachées, auprès du gouvernement saoudien? La question mérite d’être posée puisque Showkutally Soodhun ne rate aucune occasion pour vanter ses relations privilégiées avec le prince héritier de l’Arabie Saoudite. Et si c’était l’une des raisons pour lesquelles il voue une loyauté sans faille au gouvernement saoudien ?

Abolition de visa au Qatar

Maurice pénalisé ?

80 pays sont désormais exemptés de visa pour séjourner au Qatar. Or, Maurice ne figure pas sur cette liste alors qu’il y a des centaines de Mauriciens qui y travaillent. Pourtant, notre voisin Seychelles, lui, y figure bel et bien ! Idem pour les Maldives. Pourquoi Maurice a-t-il été pénalisé ? Dans les milieux diplomatiques, il se chuchote que cela s’apparenterait à une sanction à la suite du communiqué émis par le bureau de Showkutally Soodhun à l’effet que Maurice soutenait le gouvernement saoudien dans le conflit l’opposant au Qatar. On paierait maintenant le prix de la bourde diplomatique commise par un vice-Premier ministre sur-zélé !