Six écoles de foot ferment leurs portes

Lors d’une conférence de presse jeudi 1er septembre, le président des Associations des écoles de foot de Maurice, Y.Muttylall, a déploré le « non-sérieux » du ministère de la Jeunesse et des Sports à l’égard des écoles de foot de différentes régions de l’Île. Il a fait part de son mécontentement en tant que représentant des parents et élèves de ces écoles. Il a fait ressortir que depuis sa création en 1980 à Maurice, l’école de foot a fait ses preuves sur le plan national et international. Il a précisé que les écoles de foot, surtout dans les régions de Cassis, Roche-Bois, Tranquebar et Cité Vallijee, ont activement été d’une aide considérable dans le combat contre les fléaux sociaux et ont contribué à l’encadrement des jeunes de ses endroits à risques. Il dit ne pas comprendre la fermeture de huit des dix écoles de foot alors que d’après les rapports précédents, six de ces écoles auraient dû encore être en opération. Il a ajouté que c’est inacceptable que le ministre Sawminaden demande à voir des performances et progrès dans le sport national, mais autorise la fermeture de ces écoles de foot pour seule raison d’une économie faible et un manque de financement. Il a précisé que pour lui et ses camarades, c’est une honte et une injustice face à ces enfants. Il a aussi fait part des « grants » qui sont alloués par la FIFA à la MFA, pour le développement du football à Maurice, et se demande où est cet argent et où il a été mis à disposition pour l’achat des équipements et aussi le bon fonctionnement des écoles selon les normes établies par la FIFA.

En second intervenant, Christian Bernard, président de l’Association des parents-élèves des écoles de foot, a tenu à dire que ces écoles contribuent au travail sociale et aident à l’orientation des jeunes vers le développement du respect, de la rage de vaincre, de la discipline et aussi un sens de bonne volonté. Les intervenants ont fait un appel aux députés et ministres des quatre circonscriptions de Port-Louis, de se mettre à contribution afin de trouver des solutions concrètes. Ils ont aussi affirmé être à la disposition des autorités concernées pour ouvrir le dialogue et la discussion de ce problème, en vue de remédier au plus vite à cette situation dite honteuse et incompréhensible. « Unissons-nous pour nos enfants au moins », a rajouté le président de cette association pour conclure.