Sélection des nouveaux maîtres d’écoles : Un sentiment de révolte parmi ceux délaissés

154 nouveaux maîtres d’écoles ont été nommés par la Public Service Commission (PSC) le lundi 16 décembre dernier. Si pour ces nouveaux nommés, cette nomination constitue une consécration de leur carrière, ceux qui ont été délaissés crient à l’injustice.

C’est la toute première fois que la PSC s’est basée uniquement sur la base des qualifications, tandis que les années de service n’ont pas été prises en compte. Ainsi, beaucoup d’aspirants plus jeunes, ayant les qualifications requises, ont été propulsés de l’avant comme maîtres d’écoles.

Des nouveaux ‘Headmasters’, 81 viennent des rangs des ‘Deputy Headmasters’, 53 viennent des rangs des ‘Officers-in-Charge’, tandis que 20 ont été des ‘Primary School Educators’. La PSC a donc pour cette fois sélectionné ceux ayant des qualifications après un exercice d’entretien, mettant à l’écart leur expérience. L’ancienneté (‘seniority’) qui était jusqu’ici pris en considération pour nommer les maître d’écoles, a cette fois-ci été délaissé. Chose que conteste la Government Teachers’ Union (GTU).

Selon cette instance, ceux avec de l’expérience auraient dû avoir de la priorité. Or, les personnes sélectionnées sont majoritairement ceux ayant très peu d’expérience, voire qui n’ont jamais travaillé dans l’administration d’une école. Le syndicat se demande ainsi comment ces personnes pourront ‘deliver the goods’ quand ils ne comprennent même pas les rouages administratifs, d’autant plus que c’est l’éducation des enfants qui est en jeu.

Pour le président de la GTU, Vinod Seegum, c’est l’histoire qui se répète. « En 2006, c’était la même chose, où plusieurs parmi les nouveaux maitres d’écoles n’étaient pas de la GTU. » Il dira qu’une telle chose provoque un sentiment de colère et un découragement au sein de la famille des enseignants.

De ce fait, Vinod Seegum estime qu’on ne doit pas rester silencieux face à cette « injustice ». Il invite ceux qui se sentent lésés de déposer une plainte contre la PSC auprès du Public Bodies Appeal Tribunal.