La maison de Swalea Neamut, une femme d’une cinquantaine d’années, a été ravagée par le feu le samedi 2 novembre. Suite à son émouvant appel à l’aide à travers une vidéo de Sunday Times, elle a reçu une aide importante des bons samaritains. Malgré tout, vu que sa maison est partie en fumée, elle doit recommencer à zéro. Pour ne pas rester les bras croisés et attendre passivement de l’aide, cette mère de famille a démarré un petit commerce, pour le moins original.
Cette ancienne étudiante du Muslim Girls College à Port-Louis avait toujours excellé dans la filière artistique. Elle a ainsi utilisé son imagination pour faire quelque chose d’assez unique. En effet, Swalea fabrique des vases à fleur chez elle, ou plutôt dans la maison de sa belle-mère à Vallée-des-Prêtres. Mais pas n’importe quelles vases à fleurs. Celles de Sawlea contiennent une source lumineuse électrique à l’intérieur, et sont à double usage. Vous pouvez mettre des fleurs artificielles, qui seront ainsi illuminées. Ou bien, vous pouvez retirer la source lumineuse, remplir le pot de terre, et mettre en pot des fleurs naturelles. Le résultat final est merveilleux à voir.
Swalea explique son concept : « Les vases à fleurs sont à la fois très tendances et très communes. Pour faire du nouveau, j’ai confectionné quelque chose qui attire les gens de par ses couleurs vives et son unicité. » Vu qu’elle a un besoin pressant de réunir de l’argent pour reconstruire sa maison, Swalea écoule ses produits dans les rues de Port-Louis, notamment à la rue SSR (ex-Desforges). « J’ai fait cela parce que je ne veux pas dépendre des donateurs tout le temps. J’ai envie de bouger et de faire quelque chose. Si une personne veut m’aider, je préfère qu’elle achète un de mes produits. Cela m’aidera, tandis que l’acquéreur aura un bel objet décoratif, unique en son genre, dans sa maison », explique la quinquagénaire.
Toutefois, ce travail demande beaucoup de discipline et de rigueur. Encouragée par sa famille, en particulier par son frère, Swalea a pris son courage à deux mains pour s’y lancer. Elle a de plus introduit ses deux fils dans ce petit business, mettant ainsi sur pied un commerce familial qui a un but précis : engranger des revenus pour pouvoir reconstruire leur demeure.
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« Si une personne veut m’aider, je préfère qu’elle achète un de mes produits »
