Rigg Needroo consigne une déposition contre le ministre Sinatambou à l’ICAC

Rigg Needroo, le directeur de Green to Clean Ltd, accompagné de son avocat Me Akil Bissessur, a consigné une déposition au siège de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) à Réduit ce jeudi 22 août. Rigg Needroo, agissant en sa capacité de citoyen, demande à l’ICAC d’ouvrir une enquête sur le ministre Étienne Sinatambou, sous la section 43 de la ‘Prevention of Corruption Act’ (POCA), qui a trait à la ‘Notification of Corruption’ d’un ‘public official’ par un simple citoyen.

Le texe de loi est ainsi libellé :

43 – Notification of corruption offences

  • Any person may –
  • without disclosing his identity ; and
  • orally or in writing,

notify the Commission or an officer of the existence or possible existence of a corruption offence.

  • The Commission shall take all steps that may be necessary to facilitate the notification to the Commission of the possible existence of an act of corruption.

Me Akil Bissessur nous explique que sous la section 43, n’importe quel citoyen peut demander à l’ICAC d’ouvrir une enquête s’il pense qu’un ‘public official’ a potentiellement commis un quelconque acte de corruption. « Une personne peut ainsi dénoncer un ‘public official’ de façon anonyme, mais Rigg Needroo a chois de le faire ouvertement, et en écrit », nous explique-t-il.

« Il apparaîtrait que le ministre Sinatambou a potentiellement commis  une infaction sous la section 7 du POCA (‘Using office for gratification’). Il aurait ainsi reçu un avantage en faisant son ministère casquer la facture après son séjour à l’hôtel Maritim alors qu’il y était allé pour des raisons privées et personelles », poursuit l’homme de loi. « Nous avons ainsi demandé à l’ICAC d’ouvrir une enquête sur cela. »