«Que je sois seated before Shakeel or after Osman Mahomed n’est pas important »

Questions à…

Arvin Boolell, candidat du PTr au no 18

Navin Ramgoolam a révélé, vendredi, qu’en cas de victoire à la partielle au no 18, vous serez le chef de file du PTr à l’Assemblée nationale. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

Écoutez, c’est dans un élan de spontanéité que le Dr Ramgoolam a fait cette déclaration. Et une telle démarche serait dans la logique des choses si on prend en compte la question d’expérience et de séniorité. Ceci dit, je dois dire que le PTr a des instances et je leur laisse le soin de prendre la décision qui convient. L’essentiel, pour moi, c’est de gagner cette élection car notre priorité demeure, avant tout, l’avenir du pays.

En avez-vous parlé à Shakeel Mohamed ?

Shakeel Mohamed et moi, nous partageons une relation extrêmement cordiale, pour ne pas dire fraternelle. Il sait que je suis un Senior. You can be a leader with or without a title. Shakeel Mohamed est en train de faire un très bon travail au niveau du Parlement. Il avait d’ailleurs été plébiscité à l’unanimité au bureau politique pour qu’il soit le chef de file du PTr à l’Assemblée nationale. Comme je l’ai déjà dit, ce sera aux instances du parti de prendre une quelconque décision dans ce sens. Que je sois seated before Shakeel Mohamed or after Osman Mahomed n’est pas important. I’m not worried about it. Le plus important, c’est que le travail soit fait dans la collégialité.

Comment se passe la campagne sur le terrain à une semaine du Nomination Day ?

Très bien ! Il y a une solidarité sur le terrain et on travaille dans la concertation. Il y a certains manquements qu’il faut combler, mais sinon le response est bon.

Roshi Badhain vous accuse d’avoir recours à de gros bras pour nuire à sa campagne. Qu’en est-il exactement ?

I won’t pay lip service to what Bhadain says. J’ai mieux à faire.

Votre adversaire direct dans cette partielle, c’est qui?

Mon plus grand adversaire c’est l’abstention. Il nous faut faire de notre mieux pour que le taux d’abstention soit réduit au minimum.

Propos recueillis par

Zahirah RADHA