Paul Bérenger : « Le climat dans le pays fer moi dire ki l’ile Maurice ine vine le pays de la peur »

Face à la presse hier, le leader du parti MMM Paul Bérenger a débuté sa conférence de presse en ces mots « le climat dans le pays fer moi dire ki l’ile Maurice ine vine le pays de la peur ». Les séries de morts qui ont eu lieu ces derniers temps, suivies des gangs organisés qui ont pris la loi dans leur main et la toute récente mort de Manan Fakoo. Sans oublier la façon de faire de la police ce qui fait que les gens n’ont plus confiance dans la force policière, et que la population ne se sent pas en sécurité dans le pays.

Paul Bérenger note que c’est révoltant qu’après les allégations faites par Simla Kistnen, Preetam Matadeen et Reshmee Kanakiah sur la façon d’agir de la police, il n’y a pas eu de mise au point par les forces de l’ordre. Paul Bérenger s’est aussi attardé sur les vaccins de Covid-19, Dès le départ les choses ont été mal prises en main et beaucoup de temps a été perdu. Il remercie quand même la Grande péninsule qui nous a offert 100 000 doses de vaccin pour 50 000 personnes, mais il y a toujours une confusion totale de « what next », il demande quand la compagne de vaccination va débuter ?

Commentant la compensation salariale de Rs 375, le leader du MMM s’est appesanti sur les dépenses faites par le gouvernement avant la Covid-19 sur le stade de Côte d’Or et durant le confinement sur l’achat des équipements qui n’ont pas pu être utilisés jusqu’à maintenant. Le leader des mauves s’est aussi attardé sur la marche citoyenne qui aura lieu le 13 février et qui est ouverte à tous ceux qui ont le ras-le-bol du gouvernement actuel. L’opposition attend toujours une confirmation officielle de la police sur l’itinéraire entre autres. D’ailleurs des réunions sont prévues la fin de ce mois-ci, soit le 28 et le 29 janvier entre les trois partis de l’Opposition pour discuter sur la marche.

Paul Bérenger a aussi parlé sur les élections municipales qui devraient, selon la loi, avoir lieu d’ici le mois de juin. Ce serait inacceptable si le gouvernement renvoyait ces élections. Du côté des trois partis de l’Opposition, un comité a été mis sur pied présidé par le leader de l’Opposition, Arvin Boolell pour travailler sur les modalités d’une répartition de tickets. En ce qui concerne les élections générales, Paul Bérenger estime que les trois partis se doivent de tomber d’accord sur un bon programme commun de même que sur la répartition des responsabilités dont le Premier Ministre et le Président de la République.