Partielle au No 7 Dev Sunnasy : « Bann Citoyens no 7 bizin konpren ki bann membre gouvernema fine kuyone zot»

« 60% des électeurs sont fatigués et en ont marre des partis traditionnels. Les jeunes, qui représentent l’avenir du pays, ne font plus confiance à la classe politique existante. 100% CITOYENS leur donne maintenant un choix », affirme Dev Sunnasy.

Né à Rivière du Rempart, le secrétaire général de 100% CITOYENS se retrouve parmi les 26 concurrents pour la partielle au No 7. Âgé de 53 ans, Dev Sunnasy est entrepreneur et fondateur de l’ONG SmartCitizen 2017 qui soutient les PMEs, les jeunes à la recherche d’un emploi, les artistes et les sportifs. Il a fait ses études secondaires au collège du Saint-Esprit , poursuivi ses études tertiaires en ingénierie technologique et travaillé à Paris dans le secteur informatique, avant de rentrer à Maurice en 1993. Il a même  reçu de prix de l’innovation pour le Tecoma Award 2011.

«Au départ, je n’étaispas intéressé par la politique. Il y a trois ans, vu la dégradation de notre société, rongée par la corruption, le chômage et la drogue, j’ai constaté que notre société avait plus besoin d’un citoyen engagé qui pourrait répondre aux attentes de la population.  Mon objectif vise à apporter des changements sur le plan politique et social et mener un combat contre la corruption, le népotisme et les conflits d’intérêts prenant en considération l’intérêt des citoyens », affirme-il.

Concernant l’urgence d’une partielle au No 7, Dev Sunnasy trouve aberrant que le Premier ministre ait décidé de procéder avec la partielle au lieu des élections générales alors que le parlement sera dissous au plus tard le 21 décembre. « Citoyens no 7 ine vote ene Premier Minis ki fine passe so pouvoir a so garson, ene minis de finans ki zordi nepli minis de finans. Bannes citoyens no 7 bizin fini konpren ki bann membre gouvernema fine kuyone zot ».

Le parti 100% Citoyens compte représenter 62 candidats aux prochaines élections législatives. Ces candidats, dit-il n’ont jamais participé à une élection. « île Maurice a besoin des citoyens engagés pour remplacer la dynastie des partis politiques qui ont accaparé le pays », explique-t-il.