Comme annoncé par le gouvernement, nos frontières ont été rouvertes ce jeudi 1er octobre aux touristes et aux Mauriciens se trouvant à l’étranger. Mais toute personne qui foulera le sol mauricien, visiteurs comme Mauriciens, devront débourser une somme d’environ Rs 40 000 à Rs 50 000 pour couvrir les frais de quarantaine, qui est obligatoire, d’une durée de 14 jours.
Mais une certaine inquiétude est ressentie par plusieurs Mauriciens, car on peut se demander si Maurice connaitra une deuxième vague tant redoutée de la covid-19, qui fait des ravages dans le monde, avec plus d’un million de morts.
Pour le Dr. Dawood Oaris, spécialiste en otorhinolaryngologie (médecine des oreilles, du nez et de la gorge) à la clinique Shifa, la quarantaine de 14 jours (ou plutôt quatorzaine) pour les passagers dès leur descente de l’avion demeure le seul moyen pour freiner la propagation du virus et ainsi éviter toute deuxième vague de la pandémie.
Il maintient que Maurice n’est pas prêt pour une ouverture complète de nos frontières, et qu’il faudra suivre la situation de près avant de prendre toute décision majeure en ce sens. Il fait ressortir que ces derniers temps, plusieurs Mauriciens font fi des mesures sanitaires bien inconsciemment.
Le Dr. Oaris tient à rappeler à la population que le port du masque demeure obligatoire et ceux qui ne respectent pas cette mesure, peuvent être sanctionnés par la loi. Avec l’ouverture des frontières, il fait ressortir qu’il est plus nécessaire que jamais de se plier aux mesures sanitaires et de ne pas enfreindre la loi. « Les citoyens mauriciens devront être plus responsables », met-il en garde. Le médecin a aussi souligné que si jamais un cas est détecté parmi la population locale, il sera très compliqué de gérer la situation.
Le Dr. Dawood Oaris lance aussi un appel à la vigilance dans les centres de quarantaine. Il réitère que c’est strictement interdit de quitter les centres avant 14 jours. Encore une fois, il demande à ceux qui sont ou seront en quarantaine d’éviter de commettre des infractions, comme cela a été le cas récemment, quand un homme d’affaires s’est enfui d’un centre de quarantaine pour pouvoir rejoindre sa famille.
