Les autorites impuissantes à agir ?
- Les habitants parlent eux de « colllusion » possible et de renvoi de balle
Les habitants de la rue Sir Edgar Laurent à Port Louis n’en peuvent plus avec un menuisier qui travaillerait dans son atelier situé à cette rue et qui serait une grande source de nuisance pour les habitants. En effet, le menuisier, un dénommé T. M., continuerait ses opérations jusqu’à fort tard le soir et le bruit, ainsi que l’odeur de produits chimiques qu’il utiliserait, notamment le thinner, incommoderaient fortement les habitants et porteraient atteinte à leur santé. Qui plus est, des enfants en bas âge habitent cette rue.
Selon Walid Dinmohamed, un habitant de la localité, ce problème perdurerait depuis fort longtemps et affecterait grandement le voisinage. « Nou pa kapav dormi asoir. Li travay ziska 3 h gramatin, ek nou lestoma brulé avek sa ban produits ki li servi la », explique-t-il.
Malgré plusieurs plaintes logées par les habitants auprès des autorités concernées, ils affirment qu’aucune solution n’a été trouvée pour remédier à ce problème jusqu’ici. Le ministère de la Santé leur a référé au Principal Health Engineering Officer dans une missive en date du 7 juin dernier, qui les a référés à son tour à un autre officier. Ce dernier aurait demandé aux habitants de l’informer si jamais le menuisier récidive le soir. Toutefois, à chaque fois que les habitants l’informe que le menuisier continue ses opérations jsuqu’à des heures indues, les travaux de menuiserie s’arrêtent, comme par miracle. « Est-ce que quelqu’un lui souffle d’arrêter ses opérations ? », nous confie un habitant exaspéré. « Y a-t-il collusion entre le menuisier et certaines autorités ? », se demande-t-il.
Les habitants ont alors decidé de frapper fort et ont lancé une pétition pour dénoncer le menuisier et la lenteur des autorités directement au Premier ministre. Le bureau du Premier ministre a pour sa part référé le cas à la municipalité de Port-Louis pour toute action appropriée.
La municipalité de Port-Louis dans une correspondance au Bureau du Premeir ministre en date du 18 juin 2018, indique qu’une ‘site visit’ a bien été effectuée par un inspecteur de la municipalité à l’atelier. La lettre fait mention que l’atelier opérerait depuis 1993 et paierait le ‘Trade Fee’ approprié. La lettre indique aussi qu’en ce qui concenre l’odeur incommodante et la pollution sonore, l’affaire a été référée au ministère de la Santé et à la police de l’Environnement. Se renverrait-on la balle ?
Sollicité pour une réaction, le nouveau maire de Port-Louis, Mahfooz Moossa Cader saïb, nous a confié qu’il va suivre cette affaire de près.
