Rien ne va plus à la National Insurance Company (NIC Mauritius), entité qui avait été mise sur pied après l’écroulement provoqué de la British-American Insurance en 2015. La semaine écoulée, de nombreux employés de la NIC, notamment ceux qui travaillent à la succursale de Port-Louis sise à la rue Pope Henessy nous confient qu’ils vivent avec la peur au ventre.
La cause : de nombreuses actions de la part de la direction, qui s’apparentent à du favoritisme et à de harcèlement, alors que des menaces de licenciements massifs se pointent à l’horizon. « Kan nous ale coz ar management, zot fer la sourde oreille », déplorent les employés. D’un autre côté, le management a les mains liées parce qu’il doit danser au rythme du gouvernement.
« Nous avons entre 10 et quarante ans de service dans cette compagnie. Pourquoi nous subissons toutes ces injustices juste à la veille des élections ? Il y a des personnes qui sont proches de la direction.Elles bénéficient de plusieurs faveurs et largesses parce qu’elles sont proches du gouvernement actuel », se plaignent certains employés. Parmi les injustices que subissent certains employés : ils n’ont pas bénéficié du Performance Bonus du rapport de la Salary Commission de la NIC. Des employés craignent aussi qu’il y ait un licenciement massif, jusqu’à 50 % du personnel, en cas de réélection du régime MSM.
En outre, il y a de nombreuses incertitudes quant au fond de pension. « Le fonds de pension est à sec et on craint pour notre pension », nous confient certains employés, qui comptaient sur une retraite bien méritée après des années de dur labeur.
