Ministère de l’Éducation : L’ingérence d’un ancien advisor dérange

L’ombre de cet ancien conseiller de la ministre Leela Devi Dookun-Luchoomun plane toujours sur le ministère de l’Éducation. Celui qui « faisait tout sauf son travail », comme on le pense tout bas à la MITD House à Pont Fer, avait pris le soin de démissionner de son poste d’advisor pour prendre de l’emploi dans un organisme parapublic quelques mois avant les derniers scrutins, par crainte que le gouvernement ne perde aux élections. Très actif sur le terrain au no. 8 durant la campagne électorale, il nourrit maintenant l’espoir de faire son comeback au sein du ministère de l’Éducation où il semble avoir de la poigne. Sauf que cette éventualité y est vue d’un mauvais œil.

À ce qu’il paraît, cet ancien « super conseiller » se serait assuré que ses proches soient nommés dans plusieurs organismes et départements clés tombant sous l’égide du ministère de l’Éducation. L’on évoque ainsi la promotion d’un cadre à la direction d’un organisme mal géré et qui, comme conséquence, est passé au début de ce nouveau mandat du ministère de l’Éducation à celui du Travail. Un recrutement qualifié de « douteux » au sein du MES est aussi pointé du doigt. Mais autre fait qui interpelle et qui fait l’objet d’une grande frustration parmi les 500 employés affectés à la MITD House en ce moment c’est surtout l’opération de la cantine par les beaux-parents de cette main-forte de la ministre Dookun-Luchoomun.

En effet, ce dernier aurait, selon certaines sources, manigancé pour que ses proches obtiennent le contrat pour l’opération de cette cantine. Depuis trois ans donc, cette « lakwizinn » opère à l’insatisfaction de tous, les plats étant qualifiés d’« indigestes ».  Malgré les nombreuses complaintes, la direction du MITD, qui a alloué ce contrat, semble n’en avoir cure, pour des raisons évidentes. La situation étant devenue insupportable, certains songent à donner de la voix si la situation n’est pas remédiée dans les brefs délais. D’autant que la personne étant à l’origine de tous ces malheurs a déjà fait l’objet d’une question parlementaire dans le passé.