Mauriciens bloqués à l’étranger : « Une compensation de 1000 dollars pour leurs frais », réclame Boolell

Le leader de l’Opposition revient à la charge concernant les Mauriciens bloqués à l’étranger. Il estime que le gouvernement doit leur donner chacun une allocation de 1000 dollars pour qu’ils s’acquittent de leurs frais, dont celui d’hébergement. Ce soutien financier, insiste Arvin Boolell, est nécessaire puisqu’il soulagera partiellement les difficultés auxquelles ces Mauriciens font face en cette période de couvre-feu loin de chez eux.

Ce soutien financier peut être fait soit à travers le virement bancaire soit à travers nos ambassades. « Le gouvernement a une obligation envers ces Mauriciens », martèle le leader de l’Opposition qui s’indigne contre le manque de communication des autorités mauriciennes avec ces derniers. « C’est aberrant que personne du ministère de la Santé, celui des Affaires étrangères ou du Tourisme n’ait essayé de les contacter pour leur donner des informations ou pour les rassurer. Cela reflète l’amateurisme du gouvernement », s’insurge Arvin Boolell.

Il affirme que le gouvernement doit également trouver des solutions pour qu’on puisse ‘airlift’ ces citoyens mauriciens à condition qu’ils aient un « clean bill of emanhealth » et qu’ils soient dirigés vers des centres de quarantaine une fois rentrés au pays.

Par ailleurs, Arvin Boolell dénonce la suspension temporaire de la campagne de vaccination à l’intention des personnes de troisième âge en raison d’un manque de vaccins. Il trouve que c’est un « scandale » et une « insulte » que 225 000 personnes âgées n’ont pu se faire vacciner. « Dans cette période de confinement, on a demandé aux Curepipiens  âgés de se déplacer pour se faire vacciner alors qu’il pleut, mais la Caravane ne s’est jamais pointée ! C’est une violation des droits humains » dénonce-t-il, tout en espérant que la campagne de vaccination n’a pas été teintée d’une coloration politique.

Enfin, le leader de l’Opposition souhaite que le gouvernement accorde une dérogation aux enfants souffrant de l’autisme pour qu’ils puissent sortir pendant une heure quotidiennement. Ces enfants, explique le Dr Boolell, ne peuvent pas être confinés pendant une journée. D’où son appel au gouvernement.