LFC International Academy Mauritius : Des craintes exprimées quant à la marche à suivre

Suite à l’accord entre le gouvernement mauricien et le Liverpool Football Club, le ‘LFC International Academy Mauritius’ a vu le jour le 3 juillet dernier. Une démarche très louable certes, mais qu’en est-t-il de la marche à suivre ? Les présidents des associations footballistiques mauriciennes et d’autres athlètes sont encore dans le flou quant à la gestion de l’Académie. Une réelle crainte est ainsi notée parmi les amateurs du ballon rond. Ci-dessous les réactions.

Barlen Sengayen, président de Chamarel SC

« L’idée est super mais il faut savoir comment mettre en place la structure, et élaborer la stratégie comment cela va fonctionner. Nous nous posons plusieurs questions en ce moment. Comment va faire l’Academy sans passer par une élection de la fédération ? »

Henri Spéville, entraîneur de AS Rivière-du-Rempart

« C’est un projet fiable et bénéfique pour le pays. Les entraîneurs seront formés par des coachs étrangers et nos joueurs auront une expérience de haut niveau. Mais il faut surtout penser à l’avenir des joueurs afin qu’ils puissent faire de leur passion leur métier. »

Ashok Chundunsingh, ancien footballeur et entraîneur mauricien

« Je ne vois pas en quel aspect une académie de foot est un projet réalisable pour Maurice puisque la base du football mauricien est à un niveau très bas. Au lieu de dépenser tout cet argent à mettre en place cette académie, le gouvernement aurait dû le dépenser dans les villages afin de promouvoir le football a travers l’île et encourager les petits clubs de foot. Si le projet est déjà là, c’est bien mais on n’a toujours pas fourni des détails sur le mode de fonctionnement de l’académie dans le futur. »

Oliver Samuel, secrétaire-général de l’As Quatre-Bornes

« C’est un projet fiable, qui donnera plus d’opportunités aux jeunes Mauriciens d’aller jouer au football à l’étranger. Aussi, c’est bénéfique car cela va encourager les jeunes de faire du sport au lieu de tomber dans des fléaux tels que la drogue. En ce qui concerne la mise en place du projet, il faut être vigilant car c’est un gros projet. Je pense aussi que cela va marcher efficacement car on va être connu dans d’autres pays et cela nous aidera à avoir plus de sponsors. »

Claudy Faron, ancien manager de La Cure Sylvester

« S’il y a des améliorations dans les infrastructures, ce sera définitivement un bon projet. Mais on a toujours quelques doutes concernant la mise en place et le système approprié. On attend pour savoir la marche à suivre. Pour que ce soit un succès, le gouvernement doit faire en sorte que ce soit un projet en continu, et qui ne sera pas négligé au fil du temps. »