Les représentants des chauffeurs de taxi, en présence de leur conseiller juridique Rama Valayden, ont tenu une conférence de presse samedi 24 août à la Sterling House pour réclamer une commission d’enquête sur la NTA. Ils ont aussi dénoncé les maldonnes qui se déroulent au sein de cette entité y compris les licences qui seront bientôt octroyées aux aspirants chauffeurs de taxi.
L’annonce faite que 25 autres licences seront allouées aux chauffeurs qui sont sur la liste d’attente pour opérer à l’aéroport international SSR, a provoqué la colère des chauffeurs de taxi opérant déjà à l’aéroport. Le président de l’Airport Taxi Union, Nauzeer Ahmad Shamshoddeen, explique que déjà ils font face à plusieurs problèmes à l’aéroport. Ils sont à 72 chauffeurs mais les aires de stationnement allouées aux taxis ne comptent que 30 places.
Les taximen ont aussi abordé le problème des tour-opérateurs. « Ces derniers se multiplient de jour en jour, ce qui fait que les touristes, au lieu de voyager avec les chauffeurs de taxi, voyagent avec les tour-opérateurs », dénoncent-ils, en ce qui concerne les hôtels fournissant les services de transferts de l’hôtel jusqu’à l’aéroport.
Quant au président de la Taxi Owners Union, Asraf Ali Ramdin, il a dénoncé, outre les maldonnes de la NTA, celles de la Tourism Authority. Une plainte a même été déposée à l’ICAC mais selon Asraf Ali Ramdin, l’ICAC n’a pas levé le petit doigt. Ce sont ces facteurs qui donnent de l’ampleur aux taxis marrons selon eux. « Illegal pe batte saki legal ek nou pas pe kapav faire narnier ».
Quant à Rama Valayden, il a parlé des aspects légaux de ces problèmes. Selon lui, des lettres envoyées aux autorités concernées sont restées sans réponse. « Le ministère et les autorités concernées doivent octroyer les permis à ceux qui le méritent, et non pas aux agents ou autres petits copains », fustige-t-il.
Ce que réclament les chauffeurs de taxi ainsi que leur conseiller légal :
- Une commission d’enquête sur la NTA,
- Une demande des documents par rapport à l’aéroport et toute correspondance qui a été échangée entre la NTA et le ministère.
- Une demande à l’ICAC de prendre en considération les lettres qui lui ont été envoyées en guise du problème des patentes. Et le rapport du sondage que l’ICAC a apparemment fait en appelant que 3 chauffeurs de taxi opèrent à l’aéroport. Et pour finir les chauffeurs de taxi et leur conseiller légal ont ajouté que si ces patentes seront allouées il y aura une paralysie totale de la part des chauffeurs de taxi.