Mais qui a décidé de porter atteinte au gracieux prénom sacré de Bibi le Dudu en caillebottant ce qui a été si bien calligraphié dans son extrait de naissance par ces artistes de l’État Civil ? Qui a osé corriger, raccourcir, estropier ce bel ensemble de lettres harmonieusement alignées précédant le patronyme de ce garçon si sensible ? Son cubitus s’en est trouvé allongé comme de l’élastique !
Qui a osé cette soustraction déclenchant un tsunami d’émotions rageuses et cette onde de choc provoquant des secousses sismiques, des frissons qui ont bouleversé son citron piqué ? Des secousses qui sont descendues le long de ses guibolles tremblantes, s’arrêtant juste pour émoustiller avec un petit frémissement de frustration la pauvre toute petite bête dont Koko lui refuse l’accès, partagé avec un mégabit plus alléchant !
Nous sommes nombreux à nous poser des questions sur le symbolisme de cette entité, de cette réalité alphabétique manquante provoquant l’ire de Dudu, tant il y est attaché. Est-ce que ses sorciers, devins, tradi-guérisseurs Mpamosavy, Mpanandro ou Mpisikidy ou Ombiasy malgaches, suggérés par le Président TGV, lui ont-ils intimé d’aller vite récupérer cette lettre (D) liée à son avenir politique ?
Dans notre naïf ciboulot, on associe cette lettre à Dumb – Dada – Débile – Dahine – Démon – Défalouté – Déguelasse –Déjanté – Drôle – Déculotté-Démazouté – Décalotté…….. A moins que pour lui, ce soit DIEU. Oui bien sûr puisque Dagga, son créateur n’arrête pas de lui suggérer que L’Homme s’agite, mais Dieu le mène (Il a lu Fénelon), Dieu fait bien ce qu’il fait (il a lu La Fontaine oubliant de lui dire que c’est dans le Gland et La Citrouille)…….Mais qui a lancé : Le Bon Dieu donne des Cornes à Bignette comme elle peut les porter (proverbe Breton)
En tout cas, depuis sa crise, cette réalité alphabétique connait une mode incroyable. Comme on parle de la Nouvelle Cuisine (Kwizin), les milieux pseudo-intellectueuls se gargarisent du Nouvel éDotisme, frustrant la lettre R de son évocation de plaisir charnel, un éDotisme respectant la pudeur de Koko et des phallocrates impénitents. Un nouvel éDotisme s’étalant au paradis du »hard-shore » de Wolmar ou l’effeuilleur chéri de Port-Louis peut apprécier, comme un Botticelli pervers, sa Venus sortant de la piscine dégustant un verre de Xérès, ce délicieux vin blanc dont l’anglais a un homophone adoré. C’est mieux que les enlacements furtifs dans la kwisin ou le rut taurin du chéri ne peut s’exprimer. Le sans ..gene ne peut non plus rouler son joint.
Le vent de la troisième consonne souffle au Temple du Soleil. Et au vivier des cons, les présentatrices sont priées de mettre l’accentuation sur l’occlusive dentale sonore comme dans VIN..DDD..AYE. Les ingrédients sont les mêmes : Imbécillité et sottises se bousculent. On épure les sauces, on allège le style, on ne joue plus au touche-pipi.
Et dans l’Olympe désaffecté du Temple du Soleil où on l’entoure avec compassion, l’amputé de sa lettre d’honneur hurle le fait qu’on réfute sa légitimité d’impost…eur construite par tant de savantes communications et d’inventions de mensonges sonnant vrais…
Sulaiman Patel
