La CFTU propose des amendements aux nouvelles lois du travail

La Confederation of Free Trade Unions (CFTU), présidée par Radhakrishna Sadien espère que les nouveaux projets de loi du travail apporteront une source de satisfaction au mouvement syndical malgré le fait que le gouvernement est arrivé presque à terme de son mandat pour amender les lois du travail.

La fédération syndicale espère seulement que le gouvernement adoptera facilement les amendements proposés et les proclamera le plus vite possible.

Tout en se félicitant de la création du Conseil national tripartite, et du Conseil de redondance, le besoin se fait ressentir vivement pour régler d’autres problèmes pertinents qui n’ont pas encore été résolus, affirme Radhakrishna Sadien.  La fédération espère également que la mise en place de différents mécanismes pour promouvoir la négociation collective soit applicable à la fonction publique où, malheureusement, il n’existe aucune négociation collective.

Selon la CFTU, les dialogues sociaux devraient être une priorité à l’agenda de tous les partenaires sociaux afin de prôner la paix industrielle.  C’est dans ce contexte que la CTFU a fait les propositions suivantes:

La définition de Labour Dispute de la Section 2 de l’Employment Relations Act 2008 devrait être supprimée car elle ne permet pas à un employé de déclarer un litige suivant la publication du Pay Research Bureau.

Ne pas donner la possibilité de saisir le tribunal ou une cour de justice est inacceptable et injuste dans ce cas particulier par opposition au secteur privé suite à la publication d’un Award.

Le ‘Conciliation Service’ du ministère de la Fonction publique doit être remplacé par un Tribunal d’arbitrage de la fonction publique doté de tous les pouvoirs nécessaires.

Le Registrar ne devrait pas avoir accès à tous les livres des syndicats,  afin qu’il n’interfère pas dans la gestion quotidienne d’un syndicat.

La CFTU propose que toute infraction doit être considérée par le Registrar au lieu de faire payer une amende de Rs 10,000.

Pour éviter des cas d’abus, le  check off ne doit pas dépasser une période de six mois.

La confédération demande que les 30% de reconnaissance d’un syndicat soient maintenus au lieu des 20% pour éviter la prolifération des syndicats.

Pour conclure la CFTU demande qu’un Civil Service Arbitration Tribunal soit créé et que des sections de cette loi (Workers’ Right Bill) soient applicables au service civil.