A l’origine de cette décision, une altercation entre le médecin et le patient le jeudi 6 février dernier. Admis en salle le mardi 28 janvier dernier pour une intervention chirurgicale à être effectuée le lendemain mercredi 29 janvier le patient est renvoyé chez lui le même jour. Raison : une infection à la gorge ne serait pas favorable à l’opération. Mais on ne lui donne aucun rendez-vous, sa carte étant retenue dans la salle d’admission.
Le jeudi 6 février, le patient se rend à l’hôpital pour s’enquérir auprès du chirurgien si son opération aura lieu.. Mécontent de le voir dans sa consultation, ce dernier reproche au patient de ne pas être revenu à l’hôpital le lendemain de sa décharge, soit le mercredi 29 janvier. Le patient lui explique qu’il n’était pas tenu au courant, le médecin de service de la salle ne lui ayant rien fait savoir.
Suite à cela la tension est montée d’un cran entre le médecin et le patient. A un certain moment le chirurgien aurait lancé au patient : ‹‹ alle get to mari, seki to envi, narnié pas pou capave faire moi ››, demandant aux infirmiers de ‹‹ faire SA aller. ›› Mécontent d’être traité de ‘SA’, le patient a tenu à médiatiser l’incident. Car trop souvent, des médecins se font passer pour des victimes de violence verbale alors qu’ils insultent les patients outrancièrement.
En attendant le patient est retourné chez lui sans avoir obtenu de rendez-vous, sa carte ayant été retenue. Ni ne sait-il si son opération aura lieu, alors qu’il porte un ‘catheter’ pour se débarrasser de son urine. Pour éviter toute nouvelle mésaventure ou incident déplorable, le patient demande à la direction de l’hôpital Jeetoo de transférer son dossier à un autre chirurgien.
