FFC sur Vijaya Samputh : La principale concernée prochainement face aux enquêteurs de l’ICAC

Vijaya Samputh sera prochainement convoquée par les enquêteurs de la commission anticorruption (ICAC), suite aux recommandations du Fact Finding Committee. Pour rappel, elle occupait le poste de directrice du Trust Fund for Specialised Care et une augmentation de Rs 100 000 sur son salaire avait déclenché la polémique.

Elle devra prochainement se rendre au Réduit Triangle, pour un interrogatoire qui sera vraisemblablement ‘under warning’. Avocate de profession, Vijaya Samputh avait été nommée au sein du Trust Fund for Specialised Care, après les élections de 2014, soit au moment où Anil Gayan a commencé à occuper le poste du ministre de la Santé. Ce n’est un secret pour personne que Vijaya Samputh est une proche du Muvman Liberater (ML) et participe à des activités politiques auprès d’Anil Gayan et du leader du parti, Ivan Collendavelloo.

Au début, elle touchait la bagatelle de RS 223 000 comme salaire et subitement, cela est passé à RS 323 000, soit une augmentation de Rs 100 000. Mais qui a autorisé cette hausse de salaire? Une réponse difficile, affirment certains sources au sein du ministère de la Santé. Cette affaire avait fait grand bruit dans la presse quand le nouveau ministre de la Santé, Anwar Husnoo, également membre du ML, avait répondu à une question au Parlement sur le salaire de Vijaya Samputh. Ce qui avait donné lieu à plusieurs spéculations.

Face à toute cette pression, le gouvernement avait alors institué un Fact Finding Committee (FFC), sous la houlette de l’Assistant Sollicitor General, Lutchmeeparsad Aujayeb. Dans son rapport, ce dernier avait recommandé l’ouverture d’une enquête de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) pour faire la lumière sur toute la polémique entourant cette hausse salariale exorbitante. Lutchmeeparsad Aujayeb affirme aussi qu’il ne faut pas négliger l’aspect de la participation de Vijaya Samputh dans plusieurs activités politiques.

Des forts soupçons de détournement de fonds pèsent dans cette affaire. Aussitôt le rapport remis au bureau du Premier ministre, l’ICAC a été sollicité pour prendre les choses en main. Selon nos sources, plusieurs personnes ont été interrogées sur cette affaire pendant presque neuf mois. Contrairement aux autres enquêtes, elle a été traitée en toute discrétion. Mais une chose est sûre, l’étau se resserre autour de Vijaya Samputh. D’où sa convocation prévue pour bientôt au quartier général de la commission anticorruption.