Directeur de l’agence d’investissement immobilier AJug Properties Animesh Juggessur : « Ne baissez jamais les bras, quoiqu’il arrive »

À 23 ans seulement, quand la plupart des autres jeunes étudient ou sont à la recherche d’un emploi, Animesh Juggessur est le directeur de l’agence immobilière AJug Properties. En outre, il a aussi pris la barre du restaurant de son père, Resto Tipik, à Chamouny. Diriger deux entreprises à cet âge là demande qu’on ait la tête bien accrochée sur les épaules…  Rencontre  avec Animesh Juggessur, un jeune qui est un ‘role model’ pour les autres jeunes de son âge.

Animesh Juggessur, un habitant de Chamouny, a fréquenté le MGSS de Nouvelle-France. Après avoir complété le HSC en 2015, il décida de mettre en œuvre le projet de sa vie : la fondation d’une agence immobilière. « C’était un rêve que j’avais depuis tout petit. J’ai décidé à ce moment-là de le mettre à exécution, avec toutes les informations et les conseils que j’ai pu recueillir », nous dit-il.

Quelque temps après, il décida d’intégrer l’Open University of Mauritius et opta pour un diplôme supérieur en droit, le LLB. Pourquoi des études de droit ? Animesh Juggessur veut connaitre tous les aspects juridiques ayant trait à l’immobilier et au droit foncier. Entretemps, il se lance dans plusieurs recherches pour parfaire ses connaissances dans ce domaine souvent complexe. Il finit par lancer son agence en 2017.

Que fait exactement AJug Properties ? L’agence se spécialise dans l’achat et la vente des biens immobiliers, agit comme consultant juridique auprès de ses clients, offre des services notariaux, et pratique l’arpentage des terrains.

Comme il fallait s’y attendre, Animesh Juggessur fait partie de ces personnes qui sont inspirées par les grands noms de la gestion. L’idée de créer son agence vient de deux investisseurs internationaux, Warren Busset et Saygin Yalcin, qui l’ont grandement inspiré, cela alors qu’il était encore en Grade 10 (Form IV). « Je faisais beaucoup de recherches, et l’inspiration m’est venue de Warren Busset et de Saygin Yalcin, deux grands investisseurs », ajoute-t-il.

Pour en arriver là, Animesh a appris à être discipliné, à persévérer et à travailler dur, pour mieux se placer dans la vie. Aujourd’hui, le jeune gestionnaire sait quels sont ses objectifs. Très doué dans tout ce qu’il entreprend, il tâcle les aspects juridiques, procéduriers, et financiers des transactions immobilières de sa firme.

Ses parents lui offrent leur soutien inconditionnel

Comment ses parents ont-ils pris la chose ? Animesh avait toujours dit à ses parents qu’il fondera sa propre entreprise. Son père et sa mère ne lui ont jamais posé la moindre question sur son choix dans la vie. Ils ont toujours accepté cette décision et offert leur soutien inconditionnel à leur fils unique.

« L’encouragement et l’encadrement de mes parents étaient très importants pour moi. Si je n’avais pas eu leur support, moralement et physiquement, je n’aurais jamais pu entreprendre cette affaire », souligne-t-il. En outre, ses parents lui ont toujours prodigué plusieurs conseils.  « Je suis fier d’avoir de tels parents », lâche-t-il, ému.

À un âge aussi jeune, c’est difficile pour qu’une personne commence son entreprise. Animesh devait ainsi rencontrer plusieurs obstacles sur son chemin, mais n’a jamais baissé les bras. « Dans toutes les entreprises, on rencontre des difficultés, mais j’ai appris à ne jamais laisser tomber, quoiqu’il arrive. Si j’avais cédé devant les difficultés, l’agence n’aurait jamais connu de départ », poursuit-il.

Animesh est aussi bénévole à l’ONG Be A Hero, où son sens de l’organisation et de la discipline sont des atouts majeurs.

Son conseil aux jeunes, surtout ceux qui veulent monter une entreprise : « Il faut un commencement à tout. Le début sera un peu difficile, mais avec le temps, tout se met en place et devient plus facile graduellement. Mais il ne faut jamais baisser les bras quoi qu’il arrive. »

Hors-texte

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fiche Perso 

Plat préféré : Les plats préparés par ma mère

Particularité : « Je n’aime pas trop les desserts »