Descente dans une fonderie illégale : Des objets volés et du cuivre valant de Rs 2 millions saisis

  • Un policier suspendu de ses fonctions se trouve parmi les accusés
  • L’exploitation mise à jour de deux mineurs retrouvés en train de fondre du métal

Opération fructueuse par les limiers de la Central Investigation Division (CID) assistés par plusieurs unités de police, vendredi 26 juillet, dans le cadre de l’opération ‘Sudden Fall’.

Suite à des informations recueillies, les limiers, assistés de plusieurs unités de la police, se sont rendus dans un garage chez un habitant de l’Espérance Trébuchet, converti en fonderie illégale. Le local appartient à Kevin Samputh, 29 ans, l’un des principaux suspects.

 

Lors d’une fouille minutieuse, la police a découvert une certaine quantité de cuivre valant approximativement Rs 2 millions. Ce cuivre aurait été volé dans une usine spécialisée dans la fabrication de bijoux, à St. Antoine Aeremo Ltd. Les policiers ont également découvert plusieurs câbles de la CEB volés à Rivière-du-Rempart et au QG de la CEB à Port-Louis.

En tout, trois suspects ont été arretes : Kevin Samputh, 29 ans, Ashik Tarachand, 26 ans, et Magen Suryaduth, 46 ans. Selon les premières indications, ils faisant partie d’un vaste réseau engagé dans le traitement de la  vielles ferraille (‘scrap metals’).

Lors de son interrogatoire, Kevin Samputh a expliqué avoir acheté une tonne de cuivre pour la somme de Rs 106 400 et qu’il n’avait aucune idée que cela était le produit d’un larcin. Ashik Tarachand est pour sa part un policier qui a été interdit de ses fonctions. Cet habitant de Goodlands aurait agi comme camionneur et transportait le matériel  volé jusqu’à Kevin Samputh.

Magen Suryaduth a avoué qu’il avait volé quinze ballots de cuivre avec l’aide d’un complice alors qu’il était de service comme gardien à Aeremo Ltd, à Goodlands, et a vendu le cuivre pour la somme de Rs 9 000. C’est lors d’un inventaire dans la cour de l’usine qu’un responsable a découvert que quatre tonnes de cuivre avaient disparu.

Autre fait troublant, la police a retrouvé deux mineurs, âgés de 14 et de 17 ans, travaillant comme ‘helper’ sur les lieux. Les deux mineurs ont avoué qu’ils travaillent depuis un an dans cet entrepôt et sont payés Rs 550 par jour.

Plusieurs matériels ont été saisis aux fins d’enquête. Quant au policier, il a été relâché sur parole après avoir été entendu par les enquêteurs. Les suspects ont été traduit en cour sous une charge provisoire de ‘Larceny’, hier samedi 27 juillet.