Des ‘hospital attendants’ crient au transfert punitif

Ces ‘attendants’ d’hôpital seront transférés demain, lundi 30 novembre. Leurs supérieurs ne leur ayant pas fourni de raisons, ils estiment qu’il s’agirait là de transferts punitifs.

Tout a commencé le 7 novembre dernier. Trois femmes et quatre hommes, tous des ‘attendants’, avaient été transférés au centre d’isolement de l’hôpital ENT à Vacoas, où ceux qui ont été testés positifs à la covid-19 sont tenus en isolement.

Les femmes ont eu une chambre qui faisait office de vestiaire et de dortoir bien pourvue, où elles pouvaient garder leurs affaires personnelles. Ce qui n’était pas le cas pour les hommes. Ces derniers ont reçu une salle ouverte, dépourvue de portes, comme des patients. Ils affirment aussi que cette salle n’était pas hygiénique et contraire au protocole mis en place. Ils ont toutefois été contraints d’y rester.

Mais après deux jours de travail, soit le lundi 9 novembre, on devait leur dire vertement : « Be ploy bagaz, ale karantaine Pointe-aux-Sables aster ! » Après les deux jours passés à l’hôpital ENT, les quatre ‘attendants’ ont travaillé pendant 7 jours dans le centre de quarantaine à Pointe-aux-Sables. Ensuite, ils sont restés chez eux pendant sept jours, en ‘self-isolation’ comme le veut le protocole.

De retour au travail, une autre surprise de taille les attendait : leur superviseur devait les informer qu’ils seront transférés dans d’autres hôpitaux à partir de demain. Ils disent ne pas comprendre les raisons pour lesquelles ils sont transférés, et crient au transfert punitif. Ils estiment que leurs doléances concernant les conditions de l’hôpital ENT seraient la cause de leur transfert. Au niveau du ministère de la Santé, le service de presse nous a fait comprendre qu’on nous fournira les précisions demandées dans les jours qui viennent.