Des aspirants moniteurs d’auto-école demandent à ce que l’intervalle entre les examens soit revue

 

Cela fait des années que dure cette pratique : celle des examens des aspirants moniteurs d’auto-école, qui se tiennent au bout de chaque cinq ans. En attendant ces examens, beaucoup de jeunes qui aspirent à se lancer dans ce métier travaillent illégalement, ou plutôt, au noir. C’est la raison pour laquelle ces derniers font la demande pour que cette formule soit revue.

Ils sont environ une quarantaine d’aspirants moniteurs d’auto-école qui travaillent au noir uniquement à Port-Louis, un nombre qui doit être considérablement plus grand si on prend en considération ceux qui travaillent à Curepipe et à Flacq (c’est-à-dire dans des endroits où il ya plusieurs auto-écoles).

Raj (prénom fictif), est dans la trentaine. Depuis 4 ans, il travaille illégalement comme moniteur d’auto-école. Il nous explique que cette formule de tenir les examens après chaque 5 ans doit changer. D’abord, il y a trop de temps entre deux examens, et en travaillant illégalement, ces moniteurs ne sont pas à l’abri des contraventions.

Raj explique aussi que les anciens moniteurs, qui ont déjà leur permis en bonne et due forme, font tout pour mettre les bâtons dans les roues des aspirants moniteurs, en faisant de leur mieux pour empêcher ces derniers d’avoir leur permis. Ou encore, certaines auto-écoles demandent aux aspirants moniteurs d’utiliser leurs voitures, ce qui n’est pas au goût de ces derniers.

De l’autre côté, des aspirants moniteurs demandent à ce que les permis des moniteurs soient transférables si jamais ces derniers meurent ou quittent le pays.