Depuis un mois le prix du pétrole sur le marché international a chuté d’au moins 20%, le ministère du Commerce suit la situation de près

Les cours du pétrole continuaient de dégringoler en Asie, à Londres, aux États-Unis, en France, entre autres, mercredi du fait des inquiétudes sur un trop plein d’offre sur le marché mondial, aggravées par la révision à la baisse des prévisions de demande de l’Opep. Cependant, à Maurice les autorités estiment qu’il y a un climat d’incertitude d’autant plus que l’Arabie Saoudite a annoncé hier qu’il compte baisser sa production tout comme le Vénézuela.

Au ministère du Commerce, on avance que la situation est suivie de très près et qu’aucune décision sur le prix des carburants ne sera prise dans l’immédiat.  Même son de cloche au niveau du Petroleum Pricing Committee. On avance qu’il n’y a pas de rencontre prévue pour discuter du prix des carburants à Maurice.

Par ailleurs, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a revu à la baisse mardi ses prévisions sur la demande mondiale pour cette année ainsi que 2019 et s’est inquiétée de l’excès d’offre sur le marché. Ce changement s’explique par une demande plus faible que prévu en provenance du Moyen-Orient et, dans une moindre mesure, de Chine, selon l’OPEP, dont les membres (Arabie saouditeIrakIran, Emirats, Koweit, Nigeria…) doivent se réunir le 6 décembre à Vienne pour décider de leur politique.

Le recul des cours s’explique aussi par un tweet du président américain Donald Trump s’opposant à l’appel de Ryad en faveur d’une réduction de la production.