Coronavirus : 640 morts et parmi eux, un médecin chinois lanceur d’alerte, il avait 34 ans

En Chine, l’un des premiers médecins lanceur d’alerte sur le coronavirus est mort à Wuhan, épicentre de l’épidémie. Li Wenliang avait 34 ans, il a été salué comme un héros national sur les réseaux sociaux chinois. Il faut savoir que ce médecin avait été accusé de perturber l’ordre social par les autorités, et avait été forcé de se rétracter dans une lettre.

Il avait en effet observé des patients présentant des symptômes similaires à ceux du Sras, ce syndrome respiratoire qui avait pris des proportions épidémiques en 2002-2003.

Le 30 décembre, il avait adressé un message à des collègues en leur conseillant de se protéger avec masques et combinaisons et, un peu plus tard s’est, retrouvé montré du doigt par les autorités, accusé de propager des rumeurs avec sept autres personnes.

Li Wenliang avait raconté qu’on lui avait ordonné de signer une lettre reconnaissant qu’il avait fait “des commentaires erronés” et avait “fortement perturbé l’ordre social”.

Toutefois, la Cour suprême chinoise avait par la suite considéré que les lanceurs d’alerte avait été traités de manière “inappropriée”.

Il a été contaminé en soignant des malades du coronavirus.

A ce jour, 638 personnes ont été emportés par cette pneumonie virale en Chine, plus de 31 000 ont été contaminées. Deux hommes sont morts aux Philippines et à Hong Kong. De nouveaux cas sont apparus en Europe, en Italie, en Allemagne et au Royaume-uni. Ce qui porte le nombre d’Européens contaminés à 31.

Et toujours pas de vaccins à l’horizon. Les chercheurs s’activent dans tous les pays concernés, aux États-unis, en France, en Angleterre, en chine bien sûr, mais aussi au Sénégal. Bref, c’est une mobilisation générale.

Diamond Princess

41 cas de coronavirus supplémentaires soit 61 au total ont aussi été détectés sur le paquebot en quarantaine, le Diamond Princess. Ces malades ont été évacués, mais il reste toujours plus de 3 500 personnes à bord et seulement 273 tests ont été effectués, tests dont les résultats ne sont pas tous encore connus. Une autre salve d’analyses sur les personnes les plus vulnérables doit être lancé.

Le navire de croisière continue de faire des allers et venues entre le large et le port de Yokohama au Japon pour débarquer ses malades, être ravitaillé. Il est devenu une prison flottante pour nombre de passagers…