[Contenu Sponsorisé] Umayrah Peeroo, artiste mehendi : Sur les traces de ses parents

Après Mufiidah Peeroo, la fondatrice de la première école de formation de mehendi à Maurice, et son mari Riad Peeroo, qui commercialise la marque de mehendi la plus connue à Maurice, nous invitons nos lecteurs à faire la connaissance de leur fille Umayrah Peeroo. Avec elle, la relève du business familial est assurée.

Umayrah Peeroo est l’unique fille de la famille Peeroo, et a un petit frère de 11 ans. La jeune Umayrah n’a que 18 ans, mais elle s’est déjà établi une bonne réputation comme artiste mehendi, ainsi que comme formatrice mehendi. Valeur du jour, elle est la plus jeune Mauricienne qui détient un diplôme en ‘Mehendi Bridal Design’. Elle donne un important coup de main à sa mère, Mufiidah Peeroo, artiste mehendi bien connue à travers le monde, comme formatrice à St. Jean et à Rose-Belle. Les Peeroo possèdent trois écoles de mehendi, notamment à Plaine-verte, St. Jean et Rose-Belle.

 

Cettte ancienne élève du collège Muslim Girls nous confie en riant qu’elle « n’aimait pas trop l’école » mais adorait par contre la langue arabe. Mufiidah Peeroo, nous dit avec un brin d’humour,  « Li ti bien paress avan ! Li ti kontant dormi, mais aster mo trouver ki line changer. Li kone pran so bane responsabilités ek aussi li kone gere so letemp ». Umayrah réplique timidement : « Je suis l’aînée, et de plus, je suis la seule fille, c’est pour cette raison que j’ai été gâtée, et je le suis encore. » 

Depuis sa naissance, sa mère appliquait le mehendi à travers l’île, tandis que son père fabriquait la pâte de mehendi. Malgré qu’Umayrah avait une certaine connaissance dans ce domaine, elle nous confie qu’elle ne se voyait pas du tout en artiste mehendi. Sa vocation : enseigner l’arabe. Tout comme son père, elle ambitionnait de devenir éducatrice dans cette langue, mais les choses ne se sont pas déroulées comme elle l’aurait voulu, et elle s’est tournée vers le mehendi. Maintenant, elle avoue aimer le métier qu’elle fait.

Un voyage qui lui a ouvert les yeux en Inde

Alors qu’Umayrah avait 15 ans, sa mère et elle partent en voyage en Inde pour des cours de mehendi. Le jeune fille était toujours réticente à embrasser le metier de ‘mehendiste’. Ce sont les maîtres indiens qui enseignaient l’application de mehendi – et aussi ses parents – qui devaient finalement la faire changer d’avis.

« Ce n’était pas facile en Inde ! », nous confie Umayrah. Elle devait se réveiller tôt pour voyager de l’hôtel à l’institution. Les cours duraient de 10 h à 16 h, et malgré la fatigue qui l’accablait, « ti pe bizin faire devoir tous les zours ! ».

Malgré des moments difficiles dans la Grande péninsule, elle devait réussir à ses examens en 2017. Pour la jeune femme, ce n’était pas si difficile de réussir, car elle avait déjà des connaissances de base. « J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises d’observer ma mère qui appliquait le mehendi, et j’ai pu mettre en pratique ce que j’avais observé », explique-t-elle.

Retour au bercail. Umayrah veut mettre en pratique les leçons qu’elle a apprises. Elle commence à aider sa mère à appliquer le mehendi dans les mariages. Mais par manque d’expérience, elle commence par appliquer le mehendi aux invitées uniquement, et non pas aux mariées. Quelques mois après, soit en juin 2018, elle se sent assez confiante et se lance avec les mariées.

 

 

Umayrah réalise alors qu’elle aime bien le métier de ‘mehendiste’. En mars de cette année, elle s’envole de nouveau vers l’Inde pour 3 semaines. Cette fois-ci, elle va se parfaire avec des cours avancés pour devenir formatrice du mehendi. « Je voulais aider ma mère à gérer l’école. Elle avait trop beaucoup d’élèves par séance », dit-elle. Actuellement détentrice d’une licence, elle aide sa maman dans la formation de mehendi dans les écoles de mehendi de la famille Peeroo, à St. Jean, Quatre-Bornes, et à Rose-Belle. « Nous prenons un maximum de 25 élèves par session et vu que je suis encore jeune, les élèves sont plus à l’aise pour m’approcher que ma mère », nous dit-elle.

Umayrah devait remarquer une différence dans la qualité du travail qu’elle effectuait avant, et après cette dernière formation en Inde. Elle est maintenant plus rapide et ses clientes sont vraiment satisfaites du travail.

Ses plans pour l’avenir ? Elle veut aussi devenir une artiste mehendi reconnue à travers le monde, tout comme sa mère. Umayrah en profite pour remercier le Créateur, ainsi que ses parents et ses formateurs, sans qui elle ne serait pas là.

 

Les Peeroo vont moderniser la formation du mehendi dans leurs écoles à travers l’île

En tant que jeune, Umayrah nous affirme que le mehendi est devenu un ‘trend’ : « Les gens appliquent du mehendi, même s’il n’y a aucune occasion spéciale. Ce sont surtout les jeunes qui font cela. » Elle encourage donc les jeunes à se lancer dans ce métier, car « C’est un domaine qui marche bien et qui grandira dans l’avenir. » 

Elle nous confie que bientôt le mode d’enseignement du mehendi va changer. Ses parents et elle-même vont moderniser la formation du mehendi dans leurs écoles à travers l’île.