Construction de drains à Cottage : Les travaux initiés sous l’ancien gouvernement bloqués en 2015 sur les instructions du PMO

 

  • « Comment peuvent-ils nous accuser de n’avoir rien fait alors qu’on avait tenté de m’arrêter dans le sillage de cette affaire ?», rétorque Anil Baichoo

Des membres du gouvernement, dont le député Ravi Rutnah, tentent désespérément de faire le PTr porter le chapeau des dégâts causés à Cottage par les récentes inondations. Or, la vérité serait tout autre, selon Anil Baichoo. Dès les premières « flash floods » enregistrées au pays en 2013, l’ancien gouvernement avait investi massivement, sous l’« Emergency Rehabilitation Program »,  dans la construction des drains et des ponts dans les régions à risque. Des travaux avaient ainsi été initiés dans divers endroits du pays. Outre l’aménagement de ponts à Bel Air, Bramsthan et Mont Goût, des travaux d’envergure avaient aussi été entrepris à Antoinette, Barlow, Bois Zako, Amaury, l’Amitié, Gokhoola, Cottage et Panchavati, entre autres. « Malgré le court laps de temps, nous avions abattu un travail énorme », explique l’ancien ministre des Infrastructures publiques.

En ce qu’il s’agit des travaux à Cottage, Piton et Mapou, des « retaining walls », poursuit-il, avaient aussi été construits vis-à-vis de la cour de district de Mapou. Qui plus est, soutient Anil Baichoo, deux contrats avaient déjà été alloués pour d’autres travaux. Le premier, qui avait été octroyé en avril 2013, concernait la construction d’un « cut off drain from Mapou, through Cottage, to Bassin Gaumon (Poudre d’Or Village) » au coût approximatif de Rs 46, 9 millions. Le deuxième contrat, d’un montant d’environ Rs 48 millions, avait à peine été mis à exécution quand la « National Development Unit » (NDU), tombant sous la responsabilité du « Prime Minister’s Office » (PMO), avait émis une lettre ordonnant l’arrêt de tous les travaux.  « C’est un péché de dire que le gouvernement travailliste n’avait rien fait ! » tonne Anil Baichoo, en ajoutant que presque « tou bane grand drains dans no. 7 ti construire par régime travailliste ».

Anil Baichoo rappelle d’ailleurs qu’il avait failli être arrêté, en novembre 2015, dans le sillage des contrats octroyés par la NDU après les inondations de 2013. Toutefois, les accusations provisoires d’entente délictueuse et de « public official using office for gratification » logées contre lui ont, par la suite, été rayées. « Couma zotte kapave dire PTr pas ti fer nanrien kan zotte ti rode arrête moi pou sa bane contrats la même ? » s’interroge-t-il.

« Indécent de la part de Hurreeram »

Répliquant aux membres du gouvernement à l’effet que certains ont tenté de provoquer un soulèvement populaire et de tirer un capital politique en se rendant à Cottage, Anil Baichoo réplique : « voleur kot li passé, li pou trouve voleurs même partou ». « C’est indécent de la part de Hurreeram pou vine dire bane zafer pareil. Kan noune aprane dimoune pena mangé, tout de suite noune fer bane démarches pou ki bane sociétés kapave alle aider. Nou fine dessane lor terrain pou guetter kuma pou aider. Nou fine met politique de côté et nou fine agir sur ène base humanitaire. Nou fine agir d’après nou conscience. Et à aucun moment pa fine éna désordre là-bas. Ene gouvernement kapave inhumain kumsa ? Zotte même pas mérite mo mépris »,