Landscope Mauritius

 

Le courant, semble-t-il, ne passe plus entre Naila Hanoomanjee et Gérard Sanspeur. Les relations entre la ‘Chief Executive Officer’ (CEO) et le président de Landscope Mauritius auraient même atteint un point de non-retour. Cette fois-ci, la pomme de discorde serait le projet Côte d’Or Smart City. Alors que la date de soumission pour les ‘expression of interests’ est fixée pour le 28 février prochain, il semblerait que la CEO aurait déjà montré un certain intérêt pour une compagnie en particulier. Or, Gérard Sanspeur ne l’entendrait pas de cette oreille et s’y opposerait catégoriquement. Si ce dernier peut compter sur le soutien de certains membres du board, la CEO bénéficierait, elle, de l’appui du chef du gouvernement en raison de leur proximité familiale. Ce qui donnerait à Naila Hanoomanjee une ‘upper hand’ sur Gérard Sanspeur. D’autant que ce dernier ne semble plus jouir de l’estime du Premier ministre. Naila Hanoomanjee et Gerard Sanspeur auraient également des divergences sur les contours de ce projet qui sera appelé à devenir une ville intelligente, et ce alors que la date limite pour la soumission des propositions approche à grands pas. Jouissant vraisemblablement de la bénédiction du chef du cabinet ministériel, la fille de la Speaker aurait remis en cause certaines spécificités de cette nouvelle ‘smart city’. Ce qui aurait fait Sanspeur sortir de ses gonds.

À Landscope Mauritius, l’on craint que ce conflit ne mette en péril le projet Côte d’Or Smart City. Et ce tandis qu’il devra commencer à prendre forme très prochainement. « Ce projet est le bébé de Landscope Mauritius. Mais comment voulez-vous qu’on avance si la CEO et le président du conseil d’administration ne sont pas sur la même longueur d’onde ? Leurs divergences commencent à devenir intenables et c’est le projet qui en pâtira le plus », nous confie un officier. Qui plus est, les employés, étant pris entre les deux cadres, ne savent plus sur quel pied danser. Ce qui accentue le malaise au septième étage de la Cybercité à Ébène. Une intervention en haut lieu est ainsi souhaitée afin que les choses ne s’enveniment davantage.