Ceux habitués à des produits pharmaceutiques régulièrement ont remarqué une hausse dans les produits qu’ils avaient l’habitude de prendre. Si dans certaines pharmacies le prix est abordable dans d’autres les prix sont différents. Est-ce un abus de la part des commerçants ? Nous avons abordé le sujet avec Suttyadeo Tengur, de l’Association pour la protection de l’environnement et des consommateurs (APEC) qui nous donne les raisons derrière cette hausse.
Selon Suttyadeo Tengur, la valeur de notre roupie tombe de plus en plus, et il y a une école de penser que notre roupie va déprécier jusqu’à 20 %. Et tous les médicaments qu’on importe on les achète en devises étrangères de ce fait le prix des médicaments va augmenter en flèche.
Il nous explique aussi qu’avec la pandémie Covid-19 les pharmacies paient déjà les médicaments à un prix élevé ce qui fait que certains des médicaments vont être vendus plus cher que d’habitude. Et là où le bat blesse c’est que les médicaments ont augmenté de 2000 % et selon Suttyadeo Tengur se sont des augmentations excessives. Le ministère concerné doit faire une enquête afin de savoir s’il y a abus ou pas. Car à la fin ce sont les gens malades qui sont perdants car ils doivent consommer des médicaments régulièrement.
Suttyadeo Tengur explique que les médicaments se vendent à des prix « standard » c’est-à-dire les prix doivent être identiques dans toutes les pharmacies de l’ile. Mais pendant ces derniers jours beaucoup de Mauriciens se sont plaints que les médicaments se vendaient à différents prix dans différentes pharmacies. Nous prenons le cas d’un utilisateur de la pompe Ventolin. Cet habitant de Curepipe nous explique qu’il y a trois semaines de cela il avait achêté cette même pompe à Rs 99 mais durant la semaine écoulée dans la même pharmacie il a payé la pompe à Rs 102.70.
Dans ces cas particuliers l’Association pour la protection de l’environnement et des consommateurs (APEC) conseille les consommateurs de porter plainte à la Consumers Protection Unit. Et Suttyadeo Tengur demande au ministère concerné de faire une enquête afin de savoir s’il y a abus ou pas.
Neevedita Nundowah
