C’est ce matin que la commission d’enquête sur la vente de Britam s’est réunie pour considérer la proposition faite par Dawood Rawat pour qu’il puisse être entendu via visioconférence. Le président Bushan Domah et les membres Satar Hajee Abdoulah et I. Ramtohul, expliquent, dans une lettre adressée à la partie concernée à la mi-journée, que les représentants légaux de Dawood Rawat devaient présenter un « bullet-point document » pour justifier son audition eu égard au ‘terms of reference’ de la commission. Or, à 11h ce matin, la commission soutient ne l’avoir pas encore reçu.
La commission souligne aussi que “it has occurred to us in our discussion hat there are procedural issues which go to the very root of the course of action we are about to undertake, for the resolution of which we need some time”. D’où le renvoi de cette audition à une date ultérieure. Cette soudaine position adoptée par la commission surprend. Pourquoi évoquer des questions procédurales maintenant alors que tout avait déjà été fixé ? Selon des sources proches du dossier, l’on souligne que ce sont les révélations fracassantes promises par Dawood Rawat qui auraient motivé cette décision. « Ils s’attendaient à recevoir des ‘bullet points’ mais quand ils ont constaté que Dawood Rawat avait l’intention d’aller au fond des choses, ils ont pris peur », avance-t-on dans l’entourage de l’ancien patron de la BAI.
