Malgré les menaces d’attentat, la tenue de l’Euro de football, prévu en France du 10 juin au 10 juillet, n’est pas remise en cause. Il ne sera «pas reporté ou annulé», déclare ce mercredi, dans le quotidien «l’Equipe», le secrétaire d’Etat aux Sports, Thierry Braillard.
«On le répète depuis plusieurs mois, la menace terroriste a été intégrée à nos réflexions depuis le début. Annuler ou reporter le championnat d’Europe de football, ce serait donner raison à ces lâches», assure-t-il. Il ajoute que, «dans ces moments-là, il ne faut pas ajouter de la peur à la peur» et qu’on «ne peut pas faire mieux en termes de sécurité pour l’Euro».
Relancé sur un report ou une annulation en cas de nouvel attentat en France avant le début de la compétition, Thierry Braillard affirme que «la situation est trop grave pour jouer à Nostradamus», rendu célèbre par ses prophéties au XVIe siècle.
Mardi, le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a aussi estimé que l’Euro n’était pas en danger. «Il n’y a jamais de risque zéro, mais en tout cas il y a une volonté ferme de l’État, de la fédération et de l’UEFA (NDLR : Union européenne de football association), des organisateurs de recevoir de façon très agréable et sans risque» les deux millions de personnes qui se rendront en France à cette occasion, a-t-il souligné.
