Atteint d’épilepsie : Le petit Kayne, 2 ans, a besoin de votre aide

 

Le destin n’a pas été tendre pour le petit Kayne, âgé de 2 ans. À son jeune âge, il souffre de crises d’épilepsie.  Sa mère, Ashni Sewsunkur, divorcée, essaie tant bien que mal de lui offrir le soutien dont il a besoin. Elle a dû quitter son emploi et essaie désespérément de joindre les deux bouts.

Kayne n’a pas connu son père depuis sa naissance. Il habite avec sa mère dans une résidence NHDC à Plaine-Magnien. Ashni Sewsunkur était déjà divorcée avec son mari avant que son fils ne vienne au monde. Depuis leur divorce, le père a coupé tout contact avec son ex-épouse et son fils, et elle n’a reçu aucune pension alimentaire après le divorce. C’est elle qui a pris en charge le petit Kayne, qui est son unique enfant.

Selon elle, Kayne est né sans aucune complication de santé. Mais en février de cette année-ci, en emmenant Kayne chez un médecin, elle devait découvrir que son fils souffre d’épilepsie, et qu’il ne pourra s’attendre à une rémission complète de cette maladie. Il suit toutefois un traitement à base de médicaments antiépileptiques, et doit prendre jusqu’à 10 pilules par jour.

Ashni Sewsunkur a décidé de soutenir son fils, coûte que coûte. Comme elle ne peut compter que sur elle-même pour s’occuper du petit, elle a dû démissionner de son poste de ‘Planning Officer’ chez Mauritours.

Les crises épileptiques de Kayne surviennent quand il est en plein sommeil. Durant ces crises qui durent en moyenne une minute, ses yeux vont alors se révulser. « Kuma so lizie virer, mo fini koner so malad leve », nous décrit-t-elle. Ces crises sont très bouleversantes pour elle, car elle se sent impuissante face à la souffrance de son fils. Même quand il n’y a pas de crise, Kayne ne dort pas bien pendant la nuit. Des fois, il ne dort que deux heures, et des fois, il  reste éveillé toute la nuit.

Les malheurs de Kayne ne s’arrêtent pas ici. Il souffre maintenant des effets secondaires des médicaments antiépileptiques, notamment des complications pulmonaires. En effet, ces médicaments ont sérieusement affecté ses poumons.

Quelques semaines de cela, le médecin a informé sa mère que son fils souffre aussi de trouble hyperactif. Kayne est ainsi un enfant dit hyperactif, et ne peut rester sans rien faire. Il est toujours actif mais des fois, vu son jeune âge, il ne sait pas trop ce qu’il fait. Kayne peut ainsi devenir nerveux et même faire du mal à quelqu’un en lançant des objets. Selon sa mère, il jouait une fois avec les enfants de la voisine et à un moment donné, il devait commencer à les frapper sans aucune raison. Ashni Sewsunkur craint son fils se comporter de façon agressive avec les autres enfants une fois qu’il sera scolarise.

Plus de Rs 6 000 pour le traitement du petit Kayne

La vie de cette jeune mère est devenue bien amère car elle n’a aucun moyen pour soutenir elle-même ainsi que son fils. Elle a été contrainte de quitter son emploi pour pouvoir s’occuper de lui, et ne peut compter que sur l’aide de sa mère et des bonnes âmes de sa localité.

Habitant une maison NHDC, elle doit trouver Rs 5 000 mensuellement pour s’acquitter du loyer. Selon elle, les autres locataires paient des loyers de Rs 3 000 et ce n’est qu’elle qui paie une telle somme.

Chaque mois, elle doit débourser environ Rs 6 000 pour le traitement du petit Kayne (visite chez les médecins, médicaments etc). Elle remue ciel et terre pour que son fils obtienne le meilleur traitement possible. Ashni Sewsunkur sait que les chances de guérison complète de son fils en ce qui concerne l’épilepsie sont très minces, mais continue de garder l’espoir

La mère d’Ashni Sewsunkur, qui habite elle aussi Plaine-Magnien, leur vient souvent en aide. Ses proches et ses amis aussi l’aident pour acheter des produits de base à chaque fin de mois, mais la jeune mère ne peut pas compter sur les autres tout le temps.

En juillet de cette année, le dossier du petit Kayne a été passé en revue par le ‘Board’ de la Sécurité sociale qui déterminera s’il est éligible à une pension d’invalidité. Ashni Sewsunkur compte beaucoup sur cette pension pour qu’elle soit un peu soulagée.

Elle lance un appel aux membres du public de venir en aide à son fils. Pour ceux qui voudront contribuer pour les traitements de Kayne, ils pourront joindre Ashni Sewsunkur sur le 5 809 3881.

 

                                                                                                                                             Asraf Aullymun