Alors que le père biologique s’en est lavé les mains… Les parents adoptifs vivent un calvaire avec un enfant autiste

Une histoire peu banale… Un couple, Imteeaz et Munirah Niamut, les deux dans la trentaine et habitant Pailles, ont fait la connaissance de Deen, alors âgé d’un an et demi, et de son père, environ sept ans de cela. Ce dernier leur explique qu’il s’était séparé de sa femme et qu’il avait trois enfants sous sa responsabilité.

Munirah Niamut, prise de compassion, décide de prendre l’enfant sous sa charge. Elle ne se doutait nullement de ce qui allait arriver. Lors d’une visite à l’hôpital, le couple devait découvrir que le petit souffrait d’autisme et avait besoin d’assistance médiale en permanence.

Lors des premiers mois, le père approvisionnait le couple en couches pour bébés pour qu’ils puissent s’occuper convenablement du petit, pour ensuite s’en laver les mains. À chaque fois que le couple lui téléphone pour une quelconque aide financière, ce dernier leur fait comprendre de ne pas compter sur lui.

Le couple vit lui-même dans la précarité

Difficile pour ce couple de s’occuper de cet enfant sans aucune aide financière, car ils arrivent eux-mêmes à sortir à peine la tête hors de l’eau. Seul Imteeaz travaille dans une usine pour subvenir aux besoins de sa famille. Les Niamut habitent dans une maison qu’ils louent à Rs 5 000 mensuellement. Le couple a une petite fille d’un an et demi.

Deen a besoin de changer des couches tous les jours. Le père biologique aurait demandé à la famille d’accueil de l’habituer sans les couches. Ce qui n’est pas facile, puisque le petit autiste n’arrive pas à comprendre les choses autour de lui. Il fait ses besoins partout et salit tout avec ses matières fécales. « Nou pran boukou patience, nou okip li », lance Munirah en sanglots.

Malgré son handicap, Deen est un enfant très actif. Il recherche constamment de l’amour et de l’affection. Toutefois, il a besoin d’être surveillé constamment. Munirah relate que parfois, l’enfant se sauve et trotte même jusqu’à l’autoroute. Elle doit alors le rechercher avec  l’aide d’une voisine. Parfois, il essaie de retourner chez lui, mais il ne sait plus vers quelle maison s’orienter. Munirah est obligée de lier la main de l’enfant avec la sienne. Pas question de l’emmener chez des proches, de peur qu’il ne brise quelque chose.

Appel à l’aide auprès du public

Les parents adoptifs de Deen lancent ainsi un appel à l’aide auprès du public. Les produits  dont le couple a besoin : des couches pour bébé, du lait, du sucre, ce qui soulagera grandement leur peine. Vous pouvez contacter les Niamut sur les numéros suivants : 5447-6140 (Imteeaz) ou 5933-1633 (Munirah).