Agression sauvage d’une femme à Vallée-Pitot : « Encore cinq minutes bater, li mort »

Une habitante de Vallée-Pitôt, Bibi Rosida Sheik Madar, a été sauvagement agressée  ce jeudi 7 janvier dans sa maison à Vallée-Pitôt par un individu qui a pénétré de force chez elle. Elle se remet lentement aux soins intensifs à l’hôpital Dr. Jeetoo. Récit.

La famille Madar habite à la rue Alma, Vallée-Pitot depuis les années 90. Ce 7 janvier, Rosida Madar vaquait aux travaux domestiques chez elle, comme à l’accoutumée. Son époux, Eshan Madar, était parti travailler à la foire de Cité Martial. Quant à ses enfants, ils étaient tous à l’école.

Un individu devait franchir un mur et devait se cacher dans la cour. Rosida rinçait une serpillère et en entrant dans la maison, l’intrus la suivit à l’intérieur.

Le malfrat se mit à frapper sauvagement Rosida. Il devait même lui placer un sac  sur la tête et devait essayer de l’étrangler avec une cravate. Mais en entendant la motocyclette d’Eshan Madar, le malfrat devait prendre ses jambes à son cou, en laissant tomber sa casquette.

Rosida prit alors son courage à deux mains et parvient à se rendre chez une voisine pour lui faire part de sa mésaventure. Cette dernière arrive à informer Eshan de ce qui est arrivé. En arrivant chez lui, il devait constater que sa maison était sens dessus dessous.

Transportée à l’hôpital Dr. Jeetoo, Rosida Madar a été admise aux soins intensifs. Elle se remet lentement de ses blessures et du traumatisme subi.

Rosida a eu plusieurs blessures sur le visage, et sept côtes cassées, entre autres. « Dokter ine dire pa koz ar li boukou parski so tension kapav monter », nous confie Eshan Madar, lui aussi encore sous le coup de l’émotion. « Si enkor 5 minutes bater, li mort. Kuma li crier, boug la pe taper », explique-t-il.

Rosida ne connaît pas l’identité de son agresseur mais affirme qu’elle peut l’identifier car ce dernier avait baissé son masque et lui avait lancé : « Tone trouve mwa la. Si to dire, mo pou retourner, mo pour touye twa ! » Selon les descriptions de Rosida, l’agresseur avait beaucoup de boutons sur le visage et avait les cheveux bouclés.

Une déposition a été consignée au poste de police de Vallée-Pitot le même jour. Deux personnes louches ont été interrogées par la police, dont les alibis ne tiennent pas la route. Le lendemain (8 janvier), une autre personne répondant au signalement fourni par Rosida a été interrogée.

Les autres membres de la famille Madar contribuent eux aussi aux recherches. Ils affirment que c’est la première fois que la famille recevait la visite d’un cambrioleur. Selon Eshan Madar, ce serait un habitant de l’endroit qui serait le commanditaire de cette agression. Affaire à suivre.