Agression à Montagne-Blanche : Les présumés agresseurs s’expliquent 

Vers 1 h du matin le samedi 3 octobre, une violente bagarre impliquant plusieurs hommes avait éclaté à Montagne-Blanche, non loin du restaurant ‘D’. Le lendemain, le propriétaire du restaurant devait consigner une plainte à la police, faisant état que son fils avait été agressé durant la bagarre.

Selon lui, il y avait une fête d’anniversaire chez un voisin quand une dispute avait éclaté entre son fils et des individus présents à la fête. Ce que nient ces derniers, qui affirment qu’il n’y a jamais eu de fête d’anniversaire.

Vincent (prénom fictif), l’un des présumés agresseurs du fils du propriétaire du restaurant, raconte que le samedi 3 octobre, ses amis, ses proches et lui-même, soit un groupe constitué de six hommes, âgés entre 18 et 40 ans selon lui, s’étaient rendus à une fête dans un autre restaurant à Sébastopol.

Sur le chemin du retour, en passant par Montagne-Blanche, ils devaient longer le restaurant ‘D’. Le fils du propriétaire de ce restaurant devait interpeller un des amis de Vincent et a commencé à se disputer avec lui. Selon Vincent, le propriétaire de ce restaurant et son fils avaient une dent contre lui, mais ce dernier s’en était pris à un des jeunes de son groupe, sous prétexte qu’il était un mineur qui consommait de l’alcool.

« Nous sommes intervenus pour ne pas aggraver la situation mais cela s’est retourné contre nous. Nous avons tous été mêlés à cette affaire », nous explique Vincent. Il maintient aussi que les allégations selon lesquelles le fils a été blessé sont fausses car selon ses informations, ce dernier avait repris le travail dans le restaurant dès le lendemain.

Un restaurant en infraction avec la loi ?

Cet incident a permis de focaliser l’attention sur le restaurant ‘D’. Selon les habitants de la région, le permis d’opérer de cette gargotte a été révoqué depuis 2017, mais malgré cela, il continue à opérer et vend aussi des boissons alcoolisées tard le soir, en contrevenant les règlements.

Le restaurant s’ouvre à 8 h du matin mais n’a pas d’heure de fermeture. Même quand les portes sont cadenassées, il, continue de fournir en catimini des boissons alcoolisées à certains ‘habitués’.

Or, ces ivrognes s’agglutinent tard le soir, et on ne compte plus les bagarres de clodos. « Sa bane dimun la, kan fini boir, zot komense zouré ek lager tou », lâche un habitant.

Beaucoup disent que le propriétaire a graissé la patte à certains policiers, ce qui l’a mis à l’abri des descentes de police. « On veut savoir ce qu’attendent les autorités pour prendre des sanctions ?  Faut-il y ait un crime grave pour que l’on se décide enfin à agir ? », fustigent des habitants de Montagne-Blanche.

 

N.N