Agressé par deux prostituées aux jardins de la Compagnie : Bashir Hasenbucus, 84 ans, meurt après 10 jours à l’hôpital

Cet habitant de Cité Martial n’a pas survécu à ses blessures. Agressé et dépouillé le 31 janvier dernier, il a rendu l’âme vendredi aux alentours de 15 h, à l’hôpital Dr. Jeetoo.

C’est vers 15 heures le 31 janvier, que la victime a été sauvagement agressée à l’arme blanche. Il était parti uriner, quand il a été approché de dos par deux femmes. Bashir Hasenbucus a été tabassé, agressé à l’arme blanche et dépouillé d’une somme de Rs 12 000. Les deux femmes ont abandonné leur victime sur place, avant de prendre la fuite.

Laissé à lui-même, Bashir Hasenbucus a tenté d’appeler à l’aide et c’est finalement un chauffeur de taxi qui lui a porté secours.

Ce dernier l’a déposé au poste de police de Plaine-Verte. Des policiers ont transporté d’urgence la victime, qui portait de multiples blessures sur différentes parties du corps, à l’hôpital Dr. Jeetoo où elle a été admise à l’unité des soins intensifs. Depuis, son état de santé ne s’est pas amélioré et il devait rendre l’âme vendredi.

Les hommes du surintendant de police Sailesh Kumar Beeharry de la Criminal Investigation Department (CID) avaient monté une opération quelques jours après ce cas d’agression. Les limiers avaient alors procédé à deux arrestations. Il s’agit de deux prostituées qui fréquentent  assidûment les lieux, Catherine  Ellevine Jean, 30 ans, et Corinne Gentille, 26 ans, deux habitantes de Baie-du-Tombeau. Cuisinées, elles n’ont pas tardé à avouer leur forfait. Elles ont expliqué qu’elles se sont jetées sur la victime sans défense et ont fait main basse sur une somme de Rs 12 000 qui était en sa possession. Elles ont ensuite partagé l’argent.

Les deux prostituées font actuellement l’objet d’une charge provisoire de vol avec violence. La police a objecté à leur remise en liberté sous caution, après leur comparution en cour de Port-Louis.

Cette charge sera prochainement modifiée en celle de meurtre, devant la cour de district de Port-Louis ce lundi.

L’on se souvient encore de l’agression mortelle de la prostituée Marie-Ange, enceinte, dont le corps fut traîné jusqu’au pont de la rue Labourdonnais. Les prostituées, proxénètes  et autres SDF, en dépit de cela, continuent à infester les jardins de la Compagnie, au nez et à la barbe de la police. Les lieux, en l’absence de lumière le soir, sont lugubres et mettent la vie de ceux qui doivent emprunter les ruelles aux alentours en perpétuel danger.