Drogues, Veeren Connection, blanchiment d’argent, financement obscur… l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) a du pain sur la planche dans l’enquête concernant une transaction de vente concernant l’appartement de Jets Villa Ltd se trouvant à Flic-en-Flac. La propriétaire de cette villa n’est pas une inconnue du public : il s’agit de Lise Coindreau, surnommé la « marraine de Flic-en-Flac » pour des affaires de blanchiment d’argent dans le passé.
En effet, tout part d’un premier paiement qu’elle aurait reçu de Tony Riacca, 33 ans, lui-même arrêté en août 2017 dans le cadre des transactions de blanchiment d’argent du caïd Peroumal Veeren. Alors qu’il est officiellement sans emploi, Tony Riacca a versé la somme de Rs 400 000 à Lise Coindreau pour l’achat de sa villa. Une transaction financière qui suscite alors les soupçons des enquêteurs de l’ICAC. Ces derniers feront une demande d’un « Attachment Order » à la Cour Suprême, requête qui sera accédée par cette instance.
Suite à cela, les explications de Tony Riacca et de Lise Coindreau sont attendues avec impatience dans cette affaire et les interpellations à l’ICAC pourront se faire dès cette semaine. Cependant, il faut noter que sans un ordre de la cour, Lise Coindreau ne sera pas autorisée à utiliser cet argent. Pour rappel, Tony Riacca avait déjà été interpellé par l’ICAC en 2017 concernant l’achat d’un luxueux appartement à Orchard Tower à Quatre-Bornes pour son épouse Natacha Caprice. Cette dernière avait elle aussi été arrêtée pour blanchiment d’argent.
Les deux ne sont pas inconnus des services de l’ICAC car dans un passé récent, le couple avait été interrogé concernant leurs connexions dans le monde hippique, car ils étaient les copropriétaires du cheval Black Parrot de l’écurie Preetam Daby. Le couple n’avait alors pas réussi à convaincre les enquêteurs de l’ICAC sur leurs sources de financement pour l’achat de ce coursier.
