1er mai : La FTU réclame une compensation salariale à tous les travailleurs

À l’occasion de la Journée internationale du Travail qui sera observée ce 1er mai, la Fédération des Travailleurs Unis (FTU) lance un message d’unité aux diverses fédérations syndicales du pays.

Pandémie oblige, la classe travailleuse devra observer la fête du Travail à la maison. « L’Histoire conservera à jamais la commémoration symbolique de cette 82e fête du Travail, associée au couvre-feu sanitaire, et à la crise économique et sociale », note la FTU.

« Ces jours à venir seront très difficiles car le gouvernement et les patrons planifient ensemble pour que la classe ouvrière endosse la catastrophe sociale et économique à venir, imposée par le FMI et la Banque mondiale. Le licenciement massif des travailleurs a déjà commencé », selon le message de la FTU aux travailleurs. La rareté des aliments de base et la hausse des prix des légumes affectent grandement le pouvoir d’achat des travailleurs, des retraités, des veuves etc. En outre, « Le projet de loi relatif au Covid-19 qui sera débattu à l’Assemblée nationale le 5 mai 2020 reste dans l’opacité la plus totale à ce jour », fait ressortir la FTU.

« Cette situation actuelle montre l’incompétence de l’honorable ministre du Commerce et de la Protection des consommateurs », selon la FTU. La fédération réclame donc une réunion urgente de la commission tripartite pour un paiement intérimaire d’une compensation salariale à tous les travailleurs.

« L’avenir de la classe travailleuse repose sur l’unité et la solidarité. La FTU lance un appel à toutes les fédérations syndicales du pays pour qu’elles oublient leurs différences et pour qu’elles forment une plateforme commune pour résister au budget d’urgence », fait ressortir la FTU. La fédération a « une pensée spéciale » pour la classe travailleuse et en particulier pour ces syndicalistes du secteur des services essentiels qui sont actuellement suspendus de leurs fonctions depuis le premier jour du couvre-feu sanitaire.
La FTU prend note qu’Air Mauritius a été placée sous administration judiciaire en raison de graves problèmes financiers. » La privatisation de la CWA, du NPF, des casinos etc. est toujours à l’ordre du jour du gouvernement. Selon cette plateforme syndicale, « Des multinationales font la queue au Government House.